Disparition Agathe Hilairet

Disparition d’Agathe Hilairet : une enquête minutieuse jusqu’à la découverte tragique

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Temps de lecture : 3 minutes

Disparition d’Agathe Hilairet : retour sur une enquête complexe

Disparition Agathe Hilairet : Je vous propose de retracer l’enquête qui a mobilisé des moyens considérables pour retrouver Agathe Hilairet, une joggeuse de 28 ans disparue le 10 avril 2025 à Vivonne, dans la Vienne.
Pendant près d’un mois, les gendarmes ont exploré toutes les pistes, jusqu’à la découverte tragique de son corps le 4 mai 2025.
Retour sur une investigation marquée par une mobilisation intense et des méthodes d’enquête rigoureuses.

Une mobilisation massive sur le terrain

Dès l’alerte donnée par le père d’Agathe Hilairet, inquiet de ne pas la voir revenir de son jogging matinal, la gendarmerie déployait un dispositif exceptionnel.
Jusqu’à 120 gendarmes, appuyés par des équipes cynophiles, des plongeurs, des drones et un hélicoptère équipé d’une caméra thermique, ratissaient une zone de 100 km² autour de Vivonne.

Les recherches, concentrées initialement sur le bois de la Brie, puis réduites à un périmètre de 3 km², exploraient les sentiers, les routes communales et même les voies ferrées, avec l’appui d’agents de la SNCF.
Malgré cet effort, aucune trace de la jeune femme n’était découverte, et les opérations sur le terrain s’arrêtaient le 17 avril.

Une enquête judiciaire renforcée

Face à l’absence d’indices concrets, le parquet de Poitiers ouvrait, le 14 avril, une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration ».
Ce cadre juridique renforçait les prérogatives des enquêteurs, permettant des perquisitions, des écoutes téléphoniques et des analyses techniques approfondies.
Une cellule nationale d’enquête, composée d’une vingtaine d’officiers de police judiciaire et d’experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), prenait le relais.

Comme l’expliquait le général François Daoust, ex-directeur de l’IRCGN, dans une interview à La Dépêche, l’enquête entrait dans un « temps long », similaire à celle de la disparition de Lina en 2023.

Examen minutieux de l’entourage

Les enquêteurs s’intéressaient à l’environnement personnel d’Agathe Hilairet. Son entourage familial, amical et professionnel était passé au crible pour identifier d’éventuelles tensions ou conflits.
En arrêt maladie depuis plusieurs mois, la jeune femme, décrite comme sensible et souffrant d’anorexie, préparait une reconversion professionnelle.
Les gendarmes vérifiaient si des difficultés au travail ou des relations conflictuelles pouvaient éclairer sa disparition.

Environ 130 auditions étaient réalisées, permettant d’écarter certaines hypothèses tout en explorant de nouvelles pistes.

Analyse des données numériques et des témoignages

L’exploitation des données numériques jouait un rôle central.
Le téléphone d’Agathe cessait d’émettre l’après-midi du 10 avril, à une dizaine de kilomètres de Vivonne, dans un rayon de 250 mètres entre les lieux-dits « Les Grands Ormeaux » et « Le Champ Salaud » à Voulon.
Les enquêteurs analysaient les bornages téléphoniques pour identifier d’autres appareils présents dans ce secteur, cherchant des corrélations suspectes.

Parallèlement, l’appel à témoins lancé le 11 avril générait 178 signalements.
Chaque témoignage était vérifié et croisé avec d’autres informations pour en évaluer la fiabilité, un travail minutieux décrit comme essentiel par François Daoust.

La vidéosurveillance comme piste clé

Même dans une zone rurale dépourvue de caméras, les enquêteurs élargissaient leur recherche aux enregistrements des péages, stations-service et autres sites équipés dans les environs.
Ils cherchaient à repérer Agathe ou à identifier un véhicule ou un individu suspect. Ce travail, inspiré par l’enquête sur Lina, où la vidéosurveillance avait permis d’identifier un suspect, visait à détecter tout élément pouvant faire avancer l’investigation.

La découverte tragique du 4 mai

Après des semaines d’enquête, le corps d’Agathe Hilairet était retrouvé le 4 mai 2025 dans un sous-bois au sud de Vivonne. Cette découverte marquait une issue tragique à une affaire qui avait mobilisé des moyens considérables et suscité une forte émotion dans la région.

Les circonstances de sa mort restaient, à ce stade, non précisées, l’enquête se poursuivant pour établir les faits.

Si vous avez des informations ou souhaitez partager votre ressenti sur cette affaire, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous.



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