L’affaire de la mort du petit Émile : une enquête toujours dans l’impasse
Je vous invite ce dimanche matin à retracer l’affaire du petit Émile, un drame qui captive la France depuis juillet 2023.
Ce fait divers, marqué par la disparition d’un enfant de deux ans et demi au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, reste entouré de zones d’ombre.
Voici un point complet, du premier jour à aujourd’hui, sur cette enquête complexe autour de la mort du petit Émile.
8 juillet 2023 : la disparition
Le 8 juillet 2023, Émile Soleil, âgé de deux ans et demi, disparaît dans le hameau du Haut-Vernet, où il passait ses vacances chez ses grands-parents maternels, Anne et Philippe Vedovini.
Vers 17h15, l’enfant est aperçu pour la dernière fois dans le jardin familial.
Deux voisins rapportent l’avoir vu dans la rue principale, mais leurs témoignages divergent : l’un affirme qu’Émile descendait la rue, l’autre qu’il la remontait.
Ces contradictions, relevées par La Provence, soulèvent dès le départ des doutes sur la fiabilité des observations.
Les gendarmes, alertés vers 18h, lancent des battues mobilisant des centaines de personnes, des chiens et des hélicoptères, sans succès.
Les premiers mois : une enquête sans piste
Pendant neuf mois, l’enquête piétine.
Malgré des ratissages intensifs dans cette zone montagneuse escarpée, aucune trace d’Émile n’est trouvée.
En août 2023, l’enquête est requalifiée pour inclure les motifs criminels d’“enlèvement” et “séquestration”, une décision technique selon les autorités.
Les parents d’Émile, fervents catholiques traditionalistes, s’expriment peu. Dans la presse, ils déclarent n’avoir “rien à cacher” et appellent à l’aide, implorant :
Dites-nous où est Émile.
Mars 2024 : la découverte des ossements
Le 30 mars 2024, une promeneuse découvre un crâne et des dents à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.
Des analyses génétiques confirment qu’il s’agit des restes d’Émile Soleil.
Les enquêteurs retrouvent également des vêtements et un fragment d’os à proximité.
Cependant, l’état des ossements, marqué par des traces de morsures, des fractures post-mortem et un “traumatisme facial violent”, suggère une intervention humaine.
Le procureur Jean-Luc Blachon, lors d’une conférence de presse le 27 mars 2025, indique que les ossements et vêtements ont été “transportés” et “déposés” peu avant leur découverte, renforçant l’hypothèse d’un tiers impliqué.
Mars 2025 : la piste familiale sous les projecteurs
Le 25 mars 2025, soit un an après, un rebondissement majeur secoue l’affaire : les grands-parents, Philippe et Anne Vedovini, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, sont placés en garde à vue pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre”.
Une perquisition est menée à leur domicile à La Bouilladisse, où un SUV et une remorque à chevaux sont saisis.
Après 48 heures, les quatre personnes sont relâchées sans mise en examen, faute de charges suffisantes.
Le procureur précise que la piste intrafamiliale “n’est pas close”, mais l’hypothèse d’un accident, notamment routier, défendue par Philippe Vedovini, reste envisagée.
Les zones d’ombre persistantes
Plusieurs éléments troublent l’enquête. Les expertises révèlent que le corps d’Émile a été conservé dans un milieu “quasi-stérile”, peut-être un congélateur, avant d’être déplacé.
Deux traces partielles d’ADN, étrangères à Émile et sa famille, sont identifiées sur les ossements, mais leur dégradation complique leur exploitation.
De plus, une jardinière saisie le 13 mars 2025 devant l’église du Haut-Vernet contenait des traces de sang, mais aucun lien direct avec l’affaire n’est établi.
Enfin, l’hypothèse que les témoins aient confondu Émile avec un autre enfant remet en question le point de départ de l’enquête.
Un mystère comparé à l’affaire Grégory
L’affaire du petit Émile, souvent comparée à celle de Grégory Villemin pour son caractère énigmatique, continue de fasciner et de diviser.
Parmi les 17 personnes présentes au Haut-Vernet le jour de la disparition, interrogées lors d’une reconstitution en mars 2024, certaines restent suspectes.
Les enquêteurs explorent toutes les pistes : accident, homicide volontaire, ou même une mise en scène macabre.
Malgré des analyses téléphoniques et des investigations approfondies, l’absence de scène de crime claire entrave les progrès.
Si vous avez des informations ou une opinion sur l’affaire du petit Émile, partagez-les en commentaire ci-dessous.
Voilà un vrai « petit ange » parti trop vite.
On est pas sur de la racaille qui vole des voitures, conduit sans permis, essaie d’écraser des passant et des flics…
Voilà ce que c’est qu’un vrai petit ange. Paix à son âme et j’espère qu’on va arriver à trouver les coupable de cette barbarie qui prend une sale tournure on dirait…