Darmanin libère les détenus fauchés : payez votre prison ou dormez à l’Ibis !
Darmanin révolutionne la prison en imposant des « frais d’incarcération » ou un plan liberté à l’hôtel Ibis aux détenus, quelques soient leurs peines et leurs crimes.
Vous pensiez que la prison était gratuite ? Détrompez-vous !
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et champion des idées qui font pschitt, dévoile son nouveau projet : faire payer des frais d’incarcération aux détenus.
Oui, vous avez bien lu. À partir de 2025, chaque prisonnier devra sortir le portefeuille pour couvrir son séjour derrière les barreaux, qu’il soit là pour un vol de bonbons ou un casse du siècle.
Mais attention, si vous n’avez pas de quoi régler la note, pas de panique : Darmanin a tout prévu.
On vous explique cette réforme qui sent bon l’absurde.
Prison payante : combien ça coûte ?
Selon nos sources – des bruits de couloirs au ministère et un post rageur sur X –, les frais d’incarcération s’élèveraient à plusieurs centaines d’euros par mois, montant variable selon le standing de la cellule (vue sur mur ou sur barbelés).
Les détenus incapables de payer seront relâchés avec un bracelet électronique… mais pas si vite !
Ce gadget high-tech coûte 50 € minimum, non négociable.
Pas de liquide pour le bracelet ? Qu’à cela ne tienne, vous serez gentiment relogé dans un hôtel Ibis, avec une fiche ORTF (Oui, une Obligation de Rester sur le Territoire Français) garantissant une liberté totale sur le territoire national.
Obligation : ne pas quitter la France, mais sinon, c’est open bar !

Les détenus en PLS : adieu PlayStation et drones Burger King
Notre équipe a bravé les parloirs pour recueillir les témoignages des principaux concernés.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’ambiance est morose.
Kevin, incarcéré pour fraude fiscale gémit :
C’est scandaleux ! On va me virer de ma cellule, fini la PlayStation 5, les livraisons de shit et les Whoppers par drone. Comment je vais survivre à l’Ibis avec juste une document qui atteste que j’ai une ORTF au cul ?
Même son de cloche chez Rachid, condamné pour vol à l’étalage :
J’ai appelé ma tante au bled pour qu’elle m’avance les frais d’incarcération, mais elle m’a raccroché au nez en pretextant qu’elle ne savait pas convertir les euros en Dirham !
Les détenus, nouveaux ou anciens, sont tous concernés par cette mesure, appliquée rétroactivement depuis janvier 2025.
Pour Mathias, condamné à une lourde peine de 5 mois de prison pour avoir découpé son voisin à la machette lors d’un apéritif dinatoire qui a mal tourné (il aurait pu prendre 7 mois s’il y a avait eue préméditation) c’est le pompon :
Hors de question qu’on me sorte de ma cellule pour aller purger le restant de ma peine dans un hôtel Ibis. Il parait qu’il y a des punaises de lit sur les matelas et que les coussins sont à mémoire de forme. La mémoire de forme déforme mon sommeil. Depuis que je suis incarceré, je me suis habitué a dormir en posant la tête sur mon jogging roulé en boule en guise d’oreiller. Hors de question que je change cette habitude.
Et que dire du témoignage que nous avons réussit à avoir d’un ex-président, que nous laisserons anonyme selon sa demande, définitivement condamné à trois ans de prison dont un an ferme dans un affaire d’écoutes et en attente de rentrer en cellule au cours de ces prochaines années ?
Moi, Nicolas Sarkozy, devoir payer pour purger ma peine dans un Ibis ou partager une chambre au Sofitel avec Dominique Strauss-Kahn ? Jamais ! J’ai déjà négocié avec la justice pour payer mes frais d’incarcération en montres Rolex !
Les partis politiques surfent sur la vague
Comme toujours, les politiques se jettent sur l’affaire comme des mouettes sur un sandwich.
À gauche, LFI prépare une manif’ géante pour exiger des bracelets électroniques gratuits, arguant que “la liberté surveillée est un droit, pas un luxe” et demande à tous ses manifestants d’apporter keffieh et drapeaux palestinien pour soutenir cette cause.
À droite, on phosphore déjà sur une proposition de loi pour transformer l’ORTF en OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) pour les détenus les plus récalcitrants. Direction ? Une prison gratuite à Guantanamo… au Mexique. Oui, vous avez bien lu, ils se démènent également pour que les détenus n’aient rien à débourser ! C’est vraiment altruiste et bienveillant.
Et maintenant, on fait quoi ?
Alors, cher lecteur, que penser de cette réforme ?
Une chose est sûre : entre les détenus qui mendient auprès de leurs proches pour rester en taule et les hôtels Ibis qui risquent de devenir des colonies de vacances pour
En attendant, si vous croisez un type avec un bracelet électronique flambant neuf dans le hall d’un Ibis, ne lui demandez pas son CV.
Ceci est bien évidemment une parodie et un billet d’humour.