Julien Savaugeon boulanger

Le gouvernement menace de me kidnapper si j’ouvre ma boulangerie le 1er mai !

Témoignages
Temps de lecture : 4 minutes

Ils Vont Me Faire Disparaître Si Je Vends Mon Pain le 1er Mai !


Je m’appelle Julien Savaugeon, j’ai 35 ans, et je tiens ma boulangerie à Bouzin-les-Mots depuis cinq ans.
Cinq longues années à pétrir, cuire, et vendre mes baguettes, mes croissants, et mes pains au chocolat à mes clients fidèles.
Ce n’est pas facile tous les jours : entre les hausses de prix de la farine, les pannes de four, et les réveils à 9 heures du matin, je m’accroche.

Mais ce que j’ai vécu hier, dimanche 27 avril 2025, dépasse tout ce que j’imaginais possible.

Je crois que le gouvernement veut me kidnapper si j’ouvre ma boulangerie le 1er mai, et je vais tout vous raconter ici, sur ce blog, pour que ça serve de preuve si je disparais !

Tout a commencé à 11 heures, à l’ouverture de ma boulangerie.
J’étais en train de disposer mes viennoiseries sur le présentoir quand deux hommes en costumes-cravates noirs sont entrés.
Sans un mot, ils ont refermé la porte derrière eux et ont tourné la clé dans la serrure pour empêcher quiconque d’entrer.
J’ai senti mon cœur s’accélérer.

Je les ai interpellés :

Hé, qu’est-ce que vous faites ? Vous voulez des croissants ou quoi ?

Ils m’ont fixé avec un regard glacial, et l’un d’eux a sorti une carte de sa poche.
Il me l’a tendue sous le nez, mais je n’avais pas mes lunettes de vue, alors je n’ai pas bien vu ce que c’était.
Peut-être une carte de police, ou une carte d’électeur ?
Tout ce que j’ai distingué, c’est une bande tricolore sur le côté, avec les couleurs du drapeau français.
Ça sentait déjà le coup fourré.

Ils m’ont demandé d’un ton sec :

Vous êtes bien Julien Savaugeon, le responsable de cette boulangerie ?

J’ai hoché la tête, un peu méfiant, et j’ai répondu :

Oui, c’est moi. Et vous, vous êtes qui ?

Ils se sont présentés comme des agents envoyés par le gouvernement pour m’informer d’une nouvelle réglementation.
Selon eux, une loi stricte interdit aux boulangeries comme la mienne de faire travailler des salariés le 1er mai, jour de la Fête du Travail.
Ils m’ont expliqué que l’article L3133-4 du Code du travail stipule que « seul le 1er mai est obligatoirement chômé pour tous les salariés », sauf pour des activités essentielles comme les hôpitaux ou les transports publics.

Les boulangeries, apparemment, ne font pas partie des exceptions, à moins qu’elles livrent des établissements comme des EHPAD ou des prisons – ce qui n’est pas mon cas, je vends juste mes pains aux habitants de Bouzin-les-Mots !
Ils ont continué en disant que cette règle, qui existe depuis des années, est devenue plus stricte après des verbalisations survenues en 2024.
Ils ont mentionné que cinq boulangeries en Vendée avaient été sanctionnées l’année dernière pour avoir ouvert ce jour-là, avec des amendes de 750 euros par salarié, voire 1 500 euros si le salarié était mineur.
Ils m’ont même dit que la Confédération nationale de la boulangerie avait conseillé à tous les boulangers de fermer le 1er mai 2025 pour éviter les ennuis, et que des discussions étaient en cours avec le ministère du Travail pour faire évoluer la loi.

La ministre Catherine Vautrin aurait déclaré vouloir « soutenir les initiatives parlementaires » pour permettre aux boulangers de travailler ce jour-là, mais en attendant, la loi reste claire : pas de salariés le 1er mai, ou c’est l’amende assurée.

Je suis Julien Savaugeon et je suis fier de ma boulangerie sur Bouzin-les-Mots – Crédits photo : Gros Jésus

Mais moi, je n’ai pas de salariés, je travaille seul dans ma boulangerie !
Alors je leur ai dit d’aller se faire cuire le cul, que j’avais besoin de travailler pour vivre, et que je n’allais pas fermer ma boutique juste parce qu’ils me le demandaient.
C’est là que leur ton a changé.
L’un d’eux m’a regardé avec un sourire narquois et m’a dit, d’une voix doucereuse :

Monsieur Savaugeon, nous comprenons votre position.
Mais sachez que nous reviendrons le 1er mai.
Et si votre boulangerie est ouverte ce jour-là, nous vous inviterons cordialement à monter dans une camionnette blanche pour aller rencontrer le Premier ministre en personne.

Rencontrer le Premier ministre ? Dans une camionnette blanche ?
Ça sent le piège à cons, et surtout le kidnapping !
Ils n’ont même pas acheté une baguette avant de partir, ils ont juste rouvert la porte et sont sortis comme si de rien n’était.
Depuis hier, je suis terrifié.

Je suis convaincu que le gouvernement veut me faire disparaître pour m’empêcher de vendre mon pain.
Ils savent que je suis un rebelle, que je ne me plie pas à leurs règles absurdes.
Mais je ne vais pas me laisser faire !

J’ouvrirai ma boulangerie de Bouzin-les-Mots le 1er mai, quoi qu’il arrive.
Je compte sur ce blog pour publier mon témoignage à temps, comme une preuve irréfutable : si je disparais ce jour-là, vous saurez que c’est le gouvernement qui est derrière tout ça. (Note de Gros Jésus : c’est chose faite ! n’ayez crainte Julien, le témoignage est publié à temps ce lundi matin)

Ils peuvent envoyer leurs camionnettes blanches et leurs agents en costume, je serai là, derrière mon comptoir, avec mes baguettes et mes croissants, prêt à défendre ma liberté de boulanger !

Toi aussi, citoyen français tu souhaiterai témoigner sans censure sur ce blog ? Rédige ton témoignage ici !

Ceci est bien évidemment une parodie et un billet d'humour. 

Retrouvez ma rubriqueHumour ici !

 


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