Fermeture de C8 pas politique ??? Heu…mais le gouvernement ne prendrai pas tout le monde pour des jambons lĂ  ?

Dossiers Politique Scandales
Temps de lecture : 3 minutes

Fermeture de C8 : quand la gauche jubile et Macron joue les innocents


Ça y est, le couperet est tombĂ©. C8, la chaĂźne qui osait encore brailler lĂ  oĂč d’autres susurrent, s’éteindra sur la TNT le 28 fĂ©vrier 2025.
Officiellement, c’est une dĂ©cision technique, un petit mĂ©nage de printemps par l’Arcom, ce comitĂ© soi-disant indĂ©pendant qui distribue les frĂ©quences comme des bonbons Ă  Halloween.
Mais soyons sérieux deux secondes : qui croit encore à cette fable ?
Cette exécution en rÚgle pue la politique à plein nez, un rÚglement de comptes orchestré dans les coulisses feutrées du pouvoir.
Pendant que la gauche et la macronie sabrent le champagne, la droite et l’extrĂȘme droite montent au crĂ©neau, seuls Ă  dĂ©fendre ce bout de tĂ©lĂ© populaire qui dĂ©rangeait les bien-pensants.

La gauche en extase, la droite en colÚre : qui dit la vérité ?

Regardez les rĂ©actions, c’est un polar en direct.
D’un cĂŽtĂ©, les Insoumis et les Ă©colos trinquent Ă  la chute de “Baba” Hanouna, ce trublion qui osait donner la parole aux gilets jaunes et aux sans-dents.
Louis Boyard, ex-chroniqueur de TPMP devenu dĂ©putĂ© LFI, ironise sur X : “Chouchou sur la plage, du coup ?”
Sandrine Rousseau, elle, jubile : “Tout n’est pas permis en France, c’est rassurant.”

De l’autre, Marine Le Pen crie Ă  la censure, Éric Ciotti hurle au “scandale dĂ©mocratique”. La fracture est nette : la gauche voit une victoire morale, la droite une attaque contre la libertĂ© d’expression.
Et au milieu ? La macronie, sourire en coin, qui regarde le feu d’artifice sans se salir les mains.

Macron, le président aux mains liées ? Vraiment ?

Quand on cuisine Emmanuel Macron sur ce bazar, il sort le refrain habituel :

Moi ? Rien Ă  voir lĂ -dedans ! L’Arcom est indĂ©pendant, la loi est faite comme ça, blabla.

Au Salon de l’Agriculture, il joue les vierges effarouchĂ©es :

Ce n’est pas une dĂ©cision politique, c’est la loi, sous contrĂŽle des juges.

Sauf que, minute papillon.
L’Arcom, ce gentil comitĂ© “indĂ©pendant”, ses membres sont nommĂ©s par qui ?
Le prĂ©sident de la RĂ©publique, le prĂ©sident du SĂ©nat, et celui de l’AssemblĂ©e nationale.
Ça sent le copinage à plein nez.
Macron n’a pas de veto direct, c’est vrai, la loi de 1986 donne Ă  l’Arcom le pouvoir d’attribuer les frĂ©quences. Mais un prĂ©sident qui veut peser, ça sait faire pression, murmurer Ă  l’oreille des puissants, orienter les choses.
S’il avait voulu sauver C8, il aurait pu agiter ses petits bras et faire un scandale.
Là ? Silence radio. Trop content de voir Bolloré et Hanouna prendre la porte.

Un écran noir qui cache un gros rouge

Alors, arrĂȘtons de jouer les naĂŻfs. Cette fermeture, c’est pas une histoire d’amendes (7,6 millions, peanuts pour Canal+) ou de pluralisme bancal.

C’est une purge politique maquillĂ©e en grand nettoyage.
La gauche dĂ©teste Hanouna parce qu’il parle aux prolos qu’elle a oubliĂ©s.
La macronie veut un PAF lisse, sans vague, sans ce trublion qui fait 9 millions de vues par jour.
Et la droite ? Elle dĂ©fend C8 parce qu’elle y voit un bastion contre le rouleau compresseur progressiste.

RĂ©sultat : 400 gus au chĂŽmage, un Ă©cran noir jusqu’à septembre, et une tĂ©lĂ© qui ressemble de plus en plus Ă  un salon parisien bien propre.

Merci l’Arcom, merci Macron, on a compris le message : fermez vos gueules ou on vous ferme.


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