Nitisinone

Un médicament révolutionnaire : rendre le sang humain mortel pour les moustiques

Animaux Astuce Santé Vie & Société
Temps de lecture : 4 minutes

Nitisinone : un nouvel espoir pour rendre le sang toxique aux moustiques et lutter contre le paludisme


Je t’invite à découvrir une avancée scientifique qui pourrait bien changer la donne dans la lutte contre le paludisme : un médicament, la nitisinone, capable de rendre ton sang toxique pour les moustiques.
Oui, tu as bien entendu ! Fini les piqûres qui grattent et les maladies qu’elles transportent, grâce à une pilule qui transforme ton sang en arme fatale pour ces petites bêtes.

Analysons ensemble cette découverte, entre espoirs et science ; et imaginons ensemble un moustique paniqué en goûtant ton sang…
Voilà quelque chose qui vaut son pesant de cacahuètes non ?

Lutter contre les moustiques : une bataille sans fin

On le sait, les moustiques ne sont pas juste des nuisances estivales qui te font danser la samba en pleine nuit à cause d’une piqûre.
En Afrique, les Anopheles gambiae, ces petites bestioles assoiffées de sang, sont les principaux vecteurs du paludisme, une maladie qui tue encore des centaines de milliers de personnes chaque année.

Jusqu’ici, on a tout essayé : moustiquaires, sprays, et même des médicaments comme l’ivermectine.
Ce dernier, un antiparasitaire, raccourcit la vie des moustiques qui ingèrent du sang traité.
Pas mal, non ? Sauf que l’ivermectine a ses limites. Elle reste longtemps dans l’organisme et l’environnement, elle n’est pas biodégradable, et pire, les moustiques commencent à y résister.
Bref, il était temps de trouver autre chose.

La nitisinone : une arme inattendue

C’est là que la nitisinone entre en scène, comme une héroïne discrète mais redoutable.
À l’origine, ce médicament est utilisé pour traiter des maladies rares, comme l’alkaptonurie, qui perturbe le métabolisme de certains acides aminés.
Mais une étude publiée dans Science Translational Medicine a révélé un superpouvoir caché : la nitisinone bloque une enzyme clé chez les moustiques, l’HPPD.

Résultat ? Les insectes ne peuvent plus digérer correctement le sang humain, et hop, ils passent l’arme à gauche en quelques heures.
Testée sur les Anopheles gambiae, cette molécule a fait des merveilles, tuant même les moustiques les plus vieux – ceux qui transmettent le plus le paludisme – et ceux résistants aux insecticides classiques.

Un des chercheurs, Lee R. Haines, de l’école de médecine tropicale de Liverpool, explique :

Une façon d’arrêter la propagation des maladies transmises par les insectes est de rendre le sang des animaux et des humains toxique pour ces insectes hématophages.
Nos résultats suggèrent que l’utilisation de la nitisinone pourrait être un nouvel outil complémentaire prometteur pour lutter contre les maladies transmises par les insectes comme le paludisme.

Imagine un peu : toi, tranquillement en train de siroter un jus, pendant que ton sang devient un piège mortel pour ces suceurs de sang.
La science, c’est magique, non ?

Pourquoi la nitisinone surpasse l’ivermectine

Comparée à l’ivermectine, la nitisinone a plusieurs atouts dans sa manche.
D’abord, elle reste active plus longtemps dans ton sang. Álvaro Acosta Serrano, co-auteur de l’étude, précise :

La performance de la nitisinone était fantastique. Elle a une demi-vie beaucoup plus longue dans le sang humain que l’ivermectine, ce qui signifie que son activité antimoustique reste en circulation dans le corps humain beaucoup plus longtemps.

En clair, un seul comprimé pourrait te protéger pendant des jours, voire des semaines, contre les moustiques.
Pas besoin de te transformer en pharmacie ambulante !
Ensuite, elle est efficace contre tous les moustiques, peu importe leur âge ou leur résistance aux insecticides.
Les vieux moustiques, ceux qui ont déjà piqué plein de monde et qui sont donc plus dangereux, n’y échappent pas.

Et cerise sur le gâteau : la nitisinone est plus écologique. Contrairement à l’ivermectine, qui pollue à long terme, ce médicament cible spécifiquement les insectes hématophages, limitant son impact sur l’environnement.
On peut dire que c’est une petite révolution verte dans la lutte contre le paludisme.

Des essais sur le terrain : la prochaine étape

Maintenant que les tests en labo ont montré des résultats prometteurs, l’équipe de recherche planche sur la suite : des essais sur le terrain.
L’idée, c’est de trouver le dosage parfait pour que la nitisinone soit à la fois efficace et sans danger pour les humains.

Parce que oui, transformer ton sang en poison pour moustiques, c’est cool, mais il ne faudrait pas que ça te transforme en zombie au passage !
Les chercheurs veulent aussi s’assurer que ce médicament peut être déployé à grande échelle, notamment dans les zones les plus touchées par le paludisme, comme l’Afrique subsaharienne.

Ce qui est génial, c’est que la nitisinone est déjà un médicament approuvé pour d’autres usages.
Ça veut dire qu’on pourrait aller plus vite pour l’adapter à cette nouvelle mission antimoustique, sans repartir de zéro.

En attendant, je ne peux m’empêcher d’imaginer la tête des moustiques quand ils comprendront que leur dîner est devenu leur dernier repas.
Ça, c’est de la vengeance bien servie, tu ne trouves pas ?

Et toi, prêt à devenir un héros antimoustique ?

Alors, qu’est-ce que tu en penses ? La nitisinone, c’est peut-être le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre le paludisme et les maladies transmises par les moustiques.
Un comprimé, et hop, ton sang devient un rempart contre ces bestioles. Bien sûr, il faudra encore un peu de patience avant que ce médicament arrive dans ta pharmacie – les essais sur le terrain, ça prend du temps.
Mais l’idée est là, et elle est sacrément excitante.

En attendant, continue à te protéger avec les bonnes vieilles méthodes : moustiquaires, répulsifs, et une bonne claque bien placée quand un moustique s’approche un peu trop.
Et qui sait, peut-être qu’un jour, grâce à la nitisinone, tu pourras te balader en pleine jungle sans craindre les piqûres, avec un petit sourire en coin, sachant que ton sang est devenu leur pire cauchemar.

La science, c’est quand même quelque chose, non ?



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