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PS6 portable : Sony prépare un lancement audacieux, mais à quel prix et surtout, que sais-t’on sur son défaut majeur ?

Un défaut majeur pour la PS6 portable vient ternir les espoirs des gamers : selon des fuites, la prochaine console portable de Sony, attendue aux côtés de la PlayStation 6, ne rivalisera pas avec la puissance de la PS5.
Alors que l’industrie du jeu vidéo bruisse de rumeurs, un leaker connu sous le nom de Kepler L2 a lâché une bombe sur les forums NeoGAF : ce bijou de technologie, équipé d’un SoC de 15W sur 3nm, serait moins performant que la console actuelle de Sony, bien qu’il puisse faire tourner des jeux PS5.

Mais à quel prix ? Je pointe le bout de mon nez dans cette histoire qui mêle innovation, compromis et une touche d’absurde…

Une ambition portable, mais un moteur bridé

Sony semble prêt à jouer la carte de la mobilité avec une PS6 portable, un rêve pour les gamers nomades.
Mais les détails techniques partagés par Kepler L2, un habitué des fuites hardware, refroidissent les ardeurs.
Le SoC de 15W, gravé en 3nm, est une prouesse d’efficacité énergétique – un exploit pour un appareil portable. Pourtant, avec une consommation aussi basse, il ne peut rivaliser avec la PS5, qui affiche un TDP de 200W.
Comparé aux 74W de l’Xbox Series S en pleine charge, ce SoC semble presque anémique.

Alors, comment Sony compte-t-il faire tourner des jeux PS5 sur une machine aussi légère ? Mystère, mais les compromis risquent d’être salés.

Des jeux PS5, oui, mais à quel prix ?

L’idée que la PS6 portable puisse exécuter des jeux PS5 intrigue autant qu’elle inquiète.
Pour y parvenir avec un SoC aussi limité, Sony devra jouer les magiciens. Réduction de résolution, baisse des détails graphiques, framerate capricieux : les gamers risquent de découvrir une version édulcorée de leurs titres favoris.

Si des appareils comme le Steam Deck (15W, 6nm) ou l’Asus ROG Ally X (jusqu’à 30W, 4nm) parviennent à offrir des expériences solides, ils ne jouent pas dans la même cour que les exigences des jeux PS5.
La PS6 portable pourrait bien se contenter de performances entre une Xbox Series S et une PS5, comme l’a suggéré Kepler sur NeoGAF, mais cela suffira-t-il à convaincre les fans exigeants ?

Un calendrier qui se précise

Côté timing, les indices s’accumulent. Kepler L2 a révélé que le SoC de la PS6 portable est entré en phase de validation pré-silicium, avec une sortie de bande A0 prévue pour fin 2025. Historiquement, il faut environ deux ans entre cette étape et le lancement commercial, ce qui pointe vers une sortie en 2027, potentiellement en tandem avec la PS6 standard.

Cette date coïncide avec les spéculations d’un lancement fin 2027 ou 2028, juste à temps pour les fêtes.
Mais d’ici là, Sony a du pain sur la planche pour transformer cette rumeur en réalité séduisante.

AMD l’emporte, Intel pleure

Un détail croustillant émerge des coulisses : la PS6, portable ou non, sera alimentée par AMD.
L’année dernière, Intel aurait tenté de décrocher le contrat, mais des désaccords internes sur les marges de profit ont fait capoter l’affaire.

AMD, partenaire historique de Sony, a donc remporté la mise, et la PS6 portable bénéficiera d’un SoC basé sur les architectures Zen 6 et UDNA, prévues pour débarquer dans les PC dès 2026. Cette victoire d’AMD est une bonne nouvelle pour la continuité, mais elle n’efface pas les doutes sur les performances réelles de cette console nomade.

Une course à la portabilité dans un marché en ébullition

Sony n’est pas seul dans cette quête de portabilité.
Nintendo, avec sa Switch 2, et même des rumeurs autour d’une Xbox portable, montrent que le marché des consoles nomades est en pleine effervescence.
Mais là où Nintendo mise sur des jeux optimisés pour du matériel modeste, Sony semble vouloir jouer sur deux tableaux : la puissance d’une PS5 et la légèreté d’un appareil portable.

Un pari risqué, surtout quand on sait que le PlayStation Portal, lancé récemment, ne peut même pas faire tourner des jeux en natif. La PS6 portable devra frapper fort pour ne pas décevoir.

Les gamers face à un dilemme

Imaginons un instant : fin 2027, vous déballez votre PS6 portable, impatients de lancer le dernier blockbuster PS5.
Mais sur l’écran, les graphismes sont flous, les textures simplifiées, et le ventilateur hurle comme un avion au décollage. Est-ce vraiment l’avenir du gaming que Sony nous promet ?
Les fans, déjà échaudés par la hausse de prix de la PS5 en 2025, risquent de grincer des dents.
Sur les réseaux, l’annonce de taxes douanières aux États-Unis a déjà mis le feu aux poudres – et ce n’est qu’un avant-goût des réactions si cette PS6 portable ne tient pas ses promesses.

Une innovation qui pose question

Sony joue gros avec cette PS6 portable.
L’idée d’une console nomade capable de faire tourner des jeux PS5 est séduisante, mais les limitations techniques risquent de transformer ce rêve en cauchemar pour les puristes.

La gravure en 3nm et la faible consommation sont des prouesses, mais elles ne suffiront pas si l’expérience de jeu est sacrifiée sur l’autel de la portabilité.

Alors, Sony, prêt à relever le défi ou condamné à répéter les erreurs du passé ?
Une chose est sûre : dans ce monde où la technologie promet des miracles, il faudra plus qu’un SoC économe pour convaincre les gamers que l’avenir est entre leurs mains.