syndrome des ovaires polykystiques

Une piste prometteuse contre le syndrome des ovaires polykystiques qui affecte 1 femme sur 10

Santé Sciences & Technologie Vie & Société
Temps de lecture : 2 minutes

🔬Syndrome des ovaires polykystiques : un espoir thĂ©rapeutique Ă©merge

Un fléau qui touche une femme sur dix

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), tu en as peut-ĂȘtre entendu parler. C’est un trouble qui affecte environ 10 % des femmes, et qui est l’une des principales causes d’infertilitĂ©.

Les symptĂŽmes ? Ils sont lourds : des cycles irrĂ©guliers, une surproduction d’hormones mĂąles, des kystes ovariens, de l’acnĂ©, une pilositĂ© excessive, une prise de poids, parfois mĂȘme une chevelure qui s’affine.
Sans parler des risques accrus de diabĂšte, d’hypertension ou de cancer de l’endomĂštre, comme le prĂ©cise l’Organisation mondiale de la SantĂ©.

Mais une équipe de chercheurs français vient de faire un pas en avant qui pourrait tout changer.

Une découverte venue de Lille

Le 11 avril 2025, l’Inserm, l’universitĂ© de Lille et le CHU de Lille ont annoncĂ© une avancĂ©e majeure.
Ces scientifiques ont identifiĂ© une piste thĂ©rapeutique contre le syndrome des ovaires polykystiques, et je dois dire que ça m’a scotchĂ©.
Leur dĂ©couverte repose sur une hormone bien connue, l’hormone anti-MĂŒllĂ©rienne (AMH). En bloquant son activitĂ©, ils ont rĂ©ussi Ă  rĂ©duire « de maniĂšre significative » les symptĂŽmes du SOPK chez des souris.

Paolo Giacobini, qui dirige cette Ă©quipe de recherche, parle d’ »une avancĂ©e majeure pour la santĂ© des femmes et la mĂ©decine reproductive« .
Et il y a de quoi ĂȘtre optimiste.

Des tests qui parlent d’eux-mĂȘmes

Pour mieux comprendre, les chercheurs ont mené des expériences sur des souris.
Ils ont d’abord exposĂ© un groupe de jeunes souris Ă  des doses Ă©levĂ©es d’AMH pendant leur « mini-puberté », entre le 2e et le 14e jour aprĂšs la naissance.
RĂ©sultat ? Ces souris ont dĂ©veloppĂ© Ă  l’ñge adulte des symptĂŽmes typiques du SOPK : infertilitĂ©, troubles mĂ©taboliques, prise de poids.
Mais en sens inverse, en bloquant cette hormone avec un anticorps nommé Ha13, ils ont observé des effets impressionnants.
Chez les souris adultes dĂ©jĂ  atteintes, les cycles se sont rĂ©gularisĂ©s, l’ovulation est revenue, et les niveaux d’androgĂšnes se sont normalisĂ©s.
Chez celles traitĂ©es dĂšs la mini-pubertĂ©, les symptĂŽmes n’ont mĂȘme pas eu le temps d’apparaĂźtre.

Un espoir, mais des limites Ă  explorer

Cette dĂ©couverte ouvre une porte, mais elle n’est pas encore grande ouverte.
Administrer cet anticorps Ha13 Ă  des femmes dĂšs la mini-pubertĂ© n’est pas envisageable pour l’instant, puisque le SOPK se diagnostique souvent aprĂšs les premiĂšres rĂšgles.
De plus, il faut encore Ă©tudier les effets Ă  long terme de ce blocage hormonal sur l’organisme.

Mais l’équipe de Lille ne compte pas s’arrĂȘter lĂ . Leur prochain dĂ©fi ? Tester cette approche sur des femmes adultes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques, pour voir si les rĂ©sultats sont aussi prometteurs que chez les souris.
Un brevet a d’ailleurs Ă©tĂ© dĂ©posĂ© pour protĂ©ger cette innovation.

Vers une révolution pour la santé féminine ?

Ce qui me frappe dans cette histoire, c’est l’espoir qu’elle porte.
Jusqu’ici, on ne traitait que les symptîmes du SOPK, sans s’attaquer à la racine du problùme.
Avec cette piste, on pourrait enfin viser les causes, et peut-ĂȘtre transformer la vie de millions de femmes.

Alors, oui, il reste du chemin, mais je suis convaincu qu’on tient là un tournant. À suivre de prùs.



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