Chenilles processionnaires au printemps : une menace à ne pas ignorer
Le printemps, c’est ma saison préférée.
Les arbres qui bourgeonnent, l’air doux qui caresse la peau, et cette envie de m’évader en forêt ou dans un parc pour déconnecter.
Mais, crois-moi, sous ce tableau idyllique se cache une menace discrète qui peut transformer une balade en cauchemar : les chenilles processionnaires.
Avec le réchauffement climatique, elles prolifèrent plus que jamais, et elles ne font pas de cadeau, ni à moi, ni à mes animaux, ni à la nature.
Alors, pourquoi faut-il s’en méfier ? On fait le point, et je te donne les clés pour éviter les galères.
Un piège pas comme les autres dans les arbres
En me promenant l’autre jour, j’ai vu un truc bizarre : un sac plastique accroché à un arbre, bien fixé avec un collier.
J’ai d’abord cru à un déchet, mais non, c’était un éco-piège.
Ces dispositifs, souvent noirs ou transparents, sont conçus pour capturer les chenilles processionnaires quand elles descendent en file indienne.
Un entonnoir et un réceptacle piègent les bestioles et leurs poils urticants, limitant leur dispersion.
C’est malin, écolo, et ça protège l’écosystème sans chimie.
Mais si tu vois ça, surtout, ne t’approche pas : c’est le signe qu’une colonie est dans le coin.
Pourquoi les chenilles processionnaires sont un danger
Ces chenilles, qu’elles soient du pin ou du chêne, ont un mode de vie qui intrigue : elles se déplacent en procession, comme une petite armée.
Mais leur vrai problème, ce sont leurs poils. Ces minuscules pointes sont ultra-irritantes.
Une fois, j’ai frôlé un nid sans le savoir, et j’ai fini avec des démangeaisons pendant deux jours.
Et ça peut être pire : irritations oculaires, difficultés à respirer, voire un choc allergique. Une étude de l’Anses confirme que ces poils peuvent causer des réactions graves, surtout au printemps, leur saison de prédilection.
Les arbres en première ligne
Les chenilles processionnaires ne s’en prennent pas qu’à nous.
Elles sont aussi un fléau pour les arbres. En grignotant les feuilles, elles peuvent complètement défoliées un pin ou un chêne.
Si l’attaque se répète, l’arbre peut carrément y passer.
J’ai vu un pin près de chez moi dépérir en quelques saisons, et ça fait mal au cœur.
Avec le réchauffement climatique, leur territoire s’étend, et les forêts souffrent de plus en plus.
Mes animaux en danger
Le chien d’un ami a failli faire une crise cardiaque. En reniflant un coin d’herbe, il a croisé une procession de chenilles. Résultat : langue enflée, salivation excessive, et un veto en urgence.
Les chiens et chats sont hyper vulnérables.
Un contact peut provoquer des lésions graves, des inflammations, voire des troubles respiratoires.
Si ton animal bave ou se frotte la bouche frénétiquement après une balade, file chez le vétérinaire sans attendre.
Que faire si tu vois un nid ou un piège ?
Un sac autour d’un tronc, un nid soyeux dans les branches : si tu repères ces signes, prends tes distances.
Ne touche à rien, même si tu veux jouer les héros. Brûler ou retirer un nid toi-même, c’est la pire idée : les poils restent actifs et peuvent te causer des irritations ou une conjonctivite.
Moi, j’ai appris à la dure qu’il vaut mieux signaler ça aux autorités locales ou à la mairie.