Une balle dans le pied, mais des Crocs comme bouclier inattendu : Un accident absurde sauvé par des sabots miracles
Un réflexe maternel qui tourne au cauchemar
Imaginez une journĂ©e banale, une petite mousse (enfin, petite…moi je les prend par pintes quand mĂȘme) entre amis, des rires dâenfants qui rĂ©sonnent.
Puis, en une fraction de seconde, tout bascule.
Marissa Jones, 26 ans, une jeune maman de San Antonio, Texas, a vĂ©cu ce moment oĂč lâinstinct de protection devient un piĂšge.
En voulant Ă©carter une arme Ă feu de sa fille Ava, ĂągĂ©e dâun an, elle a dĂ©clenchĂ© un accident qui aurait pu lui coĂ»ter bien plus quâun simple choc.
Ce 31 mars, chez une amie, Marissa repÚre un pistolet posé négligemment, à portée de sa petite.
Sans hĂ©siter, elle agit : elle pousse lâarme du pied pour la glisser sous le lit, loin des mains curieuses dâAva.
Mais le destin a un sens de lâironie cruel.
En touchant une barre mĂ©tallique du sommier, le canon sâactive.
Sous le lit, il y a une sorte de barre pour maintenir le sommier. Je pense que lâarriĂšre du pistolet lâa percutĂ©e, et lâarme sâest dĂ©clenchĂ©e. Câest allĂ© trĂšs vite
raconte-t-elle, encore secouée.
La balle traverse son pied droit. La douleur est immĂ©diate, fulgurante. Marissa hurle, sâeffondre sur le lit, sonnĂ©e par lâabsurditĂ© de la situation.
Un geste pour protĂ©ger sa fille, et la voilĂ au cĆur dâun fait divers digne dâun scĂ©nario improbable.
Des Crocs, héros inattendus
TransportĂ©e dâurgence Ă lâUniversity Hospital de San Antonio, Marissa dĂ©couvre lâampleur des dĂ©gĂąts : 40 fragments de plomb se sont logĂ©s dans son pied.
Un carnage potentiel. Pourtant, les mĂ©decins sont stupĂ©faits : son pied, bien que gravement blessĂ©, nâest pas dĂ©truit.
La raison ? Une paire de Crocs, ces sabots en plastique moquĂ©s par certains, adulĂ©s par dâautres.
 JâĂ©tais en Crocs, et les plombs sont passĂ©s Ă travers, mais ça a tout amorti. Si jâavais Ă©tĂ© pieds nus, mon pied aurait Ă©tĂ© pulvĂ©risĂ©. Jâaurais perdu mon pied, câest clair
confie-t-elle.
Les chirurgiens retirent 20 fragments, mais le reste demeure dans les tissus.
AprĂšs dix jours dâhospitalisation, Marissa rentre chez elle, entre bĂ©quilles et fauteuil roulant, avec une greffe de peau en perspective.
Lors de lâaccident de Marissa Jones Ă San Antonio, lâarme impliquĂ©e, dĂ©crite comme un pistolet, reste floue.
Sans dĂ©tails prĂ©cis, il sâagit probablement dâun pistolet Ă feu classique, comme un 9 mm ou un .38, dont la balle aurait pu se fragmenter en frappant une barre mĂ©tallique.
Un pistolet à grenaille, moins puissant et tirant des plombs sphériques, semble improbable vu la gravité de la blessure.
Mais le plus important ça reste qu’elle est en vie, et surtout sa fille aussi.
Une ode à la chance et à la résilience
Malgré la douleur, Marissa garde un optimisme désarmant.
Jâai de la chance. Ce nâĂ©tait ni mon visage, ni ma main, ni ma fille⊠Je ne peux que remercier mes Crocs.
Une gratitude sincÚre, presque comique, qui transforme cet accident en une publicité involontaire pour la marque.
Sur les rĂ©seaux, lâhistoire fait le buzz. Certains rient de lâabsurde, dâautres sâĂ©tonnent de la soliditĂ© de ces chaussures improbables.
Marissa, elle, plaisante :
Je les ai toujours portés, mais maintenant, je compte acheter chaque paire que je vois !
Un miroir tendu à la société
Au-delĂ de lâanecdote, cet incident soulĂšve une question brĂ»lante : pourquoi une arme traĂźnait-elle lĂ , Ă portĂ©e dâun enfant ?
Aux Ătats-Unis, les accidents domestiques liĂ©s aux armes Ă feu ne sont pas rares.
Selon un rapport de lâGun Violence Archive, des milliers de blessures par balle surviennent chaque annĂ©e dans des contextes Ă©vitables.
Marissa le reconnaĂźt elle-mĂȘme :
Mes amis se sentent vraiment mal. Moi aussi, je veux maintenant apprendre la sĂ©curitĂ© autour des armes. Je nâavais aucune idĂ©e de comment la manipuler.
Cet accident, aussi rocambolesque soit-il, est un rappel brutal.
Un moment dâinattention, un rĂ©flexe mal calculĂ©, et une vie peut basculer. Marissa, elle, sâen sort avec une cicatrice et une histoire Ă raconter.
Mais elle sait que le pire a été évité.
Je pense toujours au pire scénario. Mais à la fin de la journée, je suis encore en vie. Et ma fille aussi.