crocs

Elle se tire une balle dans le pied et ses Crocs la sauvent !

Insolite Vie & Société
Temps de lecture : 3 minutes

Une balle dans le pied, mais des Crocs comme bouclier inattendu : Un accident absurde sauvé par des sabots miracles

Un réflexe maternel qui tourne au cauchemar

Imaginez une journĂ©e banale, une petite mousse (enfin, petite…moi je les prend par pintes quand mĂȘme) entre amis, des rires d’enfants qui rĂ©sonnent.
Puis, en une fraction de seconde, tout bascule.
Marissa Jones, 26 ans, une jeune maman de San Antonio, Texas, a vĂ©cu ce moment oĂč l’instinct de protection devient un piĂšge.
En voulant Ă©carter une arme Ă  feu de sa fille Ava, ĂągĂ©e d’un an, elle a dĂ©clenchĂ© un accident qui aurait pu lui coĂ»ter bien plus qu’un simple choc.

Ce 31 mars, chez une amie, Marissa repÚre un pistolet posé négligemment, à portée de sa petite.
Sans hĂ©siter, elle agit : elle pousse l’arme du pied pour la glisser sous le lit, loin des mains curieuses d’Ava.
Mais le destin a un sens de l’ironie cruel.
En touchant une barre mĂ©tallique du sommier, le canon s’active.

Sous le lit, il y a une sorte de barre pour maintenir le sommier. Je pense que l’arriĂšre du pistolet l’a percutĂ©e, et l’arme s’est dĂ©clenchĂ©e. C’est allĂ© trĂšs vite

raconte-t-elle, encore secouée.
La balle traverse son pied droit. La douleur est immĂ©diate, fulgurante. Marissa hurle, s’effondre sur le lit, sonnĂ©e par l’absurditĂ© de la situation.
Un geste pour protĂ©ger sa fille, et la voilĂ  au cƓur d’un fait divers digne d’un scĂ©nario improbable.

Des Crocs, héros inattendus

TransportĂ©e d’urgence Ă  l’University Hospital de San Antonio, Marissa dĂ©couvre l’ampleur des dĂ©gĂąts : 40 fragments de plomb se sont logĂ©s dans son pied.
Un carnage potentiel. Pourtant, les mĂ©decins sont stupĂ©faits : son pied, bien que gravement blessĂ©, n’est pas dĂ©truit.
La raison ? Une paire de Crocs, ces sabots en plastique moquĂ©s par certains, adulĂ©s par d’autres.

 J’étais en Crocs, et les plombs sont passĂ©s Ă  travers, mais ça a tout amorti. Si j’avais Ă©tĂ© pieds nus, mon pied aurait Ă©tĂ© pulvĂ©risĂ©. J’aurais perdu mon pied, c’est clair

confie-t-elle.
Les chirurgiens retirent 20 fragments, mais le reste demeure dans les tissus.
AprĂšs dix jours d’hospitalisation, Marissa rentre chez elle, entre bĂ©quilles et fauteuil roulant, avec une greffe de peau en perspective.

Lors de l’accident de Marissa Jones Ă  San Antonio, l’arme impliquĂ©e, dĂ©crite comme un pistolet, reste floue.
Sans dĂ©tails prĂ©cis, il s’agit probablement d’un pistolet Ă  feu classique, comme un 9 mm ou un .38, dont la balle aurait pu se fragmenter en frappant une barre mĂ©tallique.
Un pistolet à grenaille, moins puissant et tirant des plombs sphériques, semble improbable vu la gravité de la blessure.
Mais le plus important ça reste qu’elle est en vie, et surtout sa fille aussi.

Une ode à la chance et à la résilience

Malgré la douleur, Marissa garde un optimisme désarmant.

J’ai de la chance. Ce n’était ni mon visage, ni ma main, ni ma fille
 Je ne peux que remercier mes Crocs.

Une gratitude sincÚre, presque comique, qui transforme cet accident en une publicité involontaire pour la marque.
Sur les rĂ©seaux, l’histoire fait le buzz. Certains rient de l’absurde, d’autres s’étonnent de la soliditĂ© de ces chaussures improbables.
Marissa, elle, plaisante :

Je les ai toujours portés, mais maintenant, je compte acheter chaque paire que je vois !

Un miroir tendu à la société

Au-delĂ  de l’anecdote, cet incident soulĂšve une question brĂ»lante : pourquoi une arme traĂźnait-elle lĂ , Ă  portĂ©e d’un enfant ?
Aux États-Unis, les accidents domestiques liĂ©s aux armes Ă  feu ne sont pas rares.
Selon un rapport de l’Gun Violence Archive, des milliers de blessures par balle surviennent chaque annĂ©e dans des contextes Ă©vitables.

Marissa le reconnaĂźt elle-mĂȘme :

Mes amis se sentent vraiment mal. Moi aussi, je veux maintenant apprendre la sĂ©curitĂ© autour des armes. Je n’avais aucune idĂ©e de comment la manipuler.

Cet accident, aussi rocambolesque soit-il, est un rappel brutal.
Un moment d’inattention, un rĂ©flexe mal calculĂ©, et une vie peut basculer. Marissa, elle, s’en sort avec une cicatrice et une histoire Ă  raconter.

Mais elle sait que le pire a été évité.

Je pense toujours au pire scénario. Mais à la fin de la journée, je suis encore en vie. Et ma fille aussi.


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