Quand Elon Musk gagne 36 milliards en un jour : la folle danse de sa fortune
Une semaine de grand huit financier
Elon Musk, l’homme qui fait trembler les compteurs de la richesse mondiale, vient de vivre une semaine digne d’un scénario hollywoodien.
Lundi, sa fortune a pris un coup dans l’aile avec une perte de 8 milliards de dollars, un gadin causé par une chute du cours de Tesla.
Mais mercredi 9 avril 2025, le vent a tourné. En une seule journée, le patron de Tesla a vu sa fortune bondir de 36 milliards de dollars, selon le Bloomberg Billionaires Index.
Oui, vous avez bien lu : 36 milliards, un record historique pour cet indice qui suit les 500 plus grandes fortunes de la planète.
Comment expliquer ce revirement spectaculaire ?
Tout repose sur une annonce inattendue de Donald Trump : une pause de 90 jours sur les droits de douane pour la plupart des pays.
Résultat, Wall Street s’est enflammée, et l’action Tesla a grimpé de 23 %.
Pour Musk, qui détient 13 % du capital de l’entreprise, c’est un jackpot instantané. Sa fortune, estimée à 326 milliards de dollars, reste un monument de volatilité, mais cette fois, elle a dansé dans le bon sens.
Pourquoi une telle instabilité dans la fortune d’Elon Musk ?
Si la fortune d’Elon Musk ressemble à un yo-yo géant, c’est parce qu’elle est intimement liée à Tesla. Avec 13 % des parts du constructeur automobile, Musk a misé gros sur cette entreprise qui pèse l’essentiel de sa richesse, bien plus que SpaceX ou X (anciennement Twitter).
Quand Tesla tousse, Musk tremble. Quand Tesla s’envole, Musk plane.
Mercredi, la valorisation de Tesla a gagné plus de 80 milliards de dollars en une séance, et une bonne partie de cette manne est tombée directement dans les poches de son patron.
Ce n’est pas la première fois que Musk joue aux montagnes russes financières.
En 2022, il avait perdu 200 milliards de dollars sur l’année, un record mondial qui avait fait les gros titres.
Mais quelques mois plus tard, il en avait récupéré presque la moitié grâce à une remontée de Tesla en Bourse.
Cette fois, l’annonce de Trump a agi comme un électrochoc sur les marchés, et Musk en a profité pour effacer ses pertes et bien plus encore.
Un effet domino pour les géants de la tech
Musk n’est pas le seul à avoir sabré le champagne mercredi.
L’annonce de Trump a déclenché une vague d’euphorie sur les marchés, notamment dans la tech.
Selon le Bloomberg Billionaires Index, les 500 plus grandes fortunes mondiales ont vu leur richesse grimper de 304 milliards de dollars en une journée.
Meta a bondi de 10 %, Nvidia de 19 %, Amazon de 8 %, et même Apple a pris 15 %.
Des noms comme Mark Zuckerberg ou Jeff Bezos ont eux aussi vu leurs comptes en banque s’alourdir de plusieurs dizaines de milliards.
Le pouvoir des décisions politiques
Ce qui frappe dans cette histoire, c’est le pouvoir d’une simple décision politique.
En suspendant les droits de douane, Trump a rassuré les investisseurs, qui craignaient des tensions commerciales.
Les valeurs tech et industrielles, particulièrement sensibles à ces enjeux, ont repris des couleurs.
Et pour Musk, dont Tesla dépend des chaînes d’approvisionnement mondiales, cette pause tarifaire est une bouffée d’oxygène.
Mais jusqu’à quand ? Car si la fortune d’Elon Musk peut s’envoler en un jour, elle peut aussi s’effondrer tout aussi vite.
Une leçon de volatilité
Elon Musk reste l’homme le plus riche du monde, mais aussi celui dont la fortune est la plus imprévisible.
Cette semaine, il a prouvé une fois de plus que dans le monde de la finance, tout peut basculer en un claquement de doigts.
Entre les caprices des marchés et les décisions politiques, sa richesse est un château de cartes qui peut s’écrouler ou s’élever au gré des vents.
Un parfum de copinage et de délit d’initié ?
Trump, son grand ami, qui annonce une pause sur les droits de douane pile au moment où Tesla a besoin d’un coup de boost, ça ne vous met pas la puce à l’oreille ?
Moi, ça m’a tout de suite fait tiquer. Je ne suis ni juriste ni experte en finance, mais l’idée d’un possible délit d’initié m’a traversé l’esprit en un éclair.
Quand deux hommes aussi proches jouent avec des milliards, on est en droit de se poser des questions.