pape ramadan

Que se passerait-il si le Pape nous quittait pendant le Ramadan qui commence vendredi ?

Dossiers Vie & Société
Temps de lecture : 2 minutes

Un choc des calendriers sacrés


Le Ramadan 2025, selon les prĂ©visions basĂ©es sur le calendrier lunaire islamique, dĂ©butera au coucher du soleil le vendredi 28 fĂ©vrier pour s’achever le dimanche 30 mars au soir, ou peut-ĂȘtre le lundi 31 mars, en fonction de la visibilitĂ© de la nouvelle lune.
Trente jours de jeûne, de priÚres et de recueillement pour les musulmans du monde entier.

Et puis, imaginez : au milieu de ce mois sacré, une nouvelle tombe comme un couperet.
Le Pape, chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques, s’éteint.
Depuis quelques heures, son Ă©tat de santĂ©, dĂ©jĂ  fragile, ne fait qu’empirer.
Pneumonie bilatérale, insuffisance rénale légÚre, crises respiratoires : le Vatican retient son souffle, et le monde avec lui.

Le Vatican dans la tourmente

À Rome, l’annonce serait un sĂ©isme.
Le décÚs du Pape déclencherait immédiatement les rituels du conclave, mais en plein Ramadan, le contraste serait saisissant.

Les cloches de Saint-Pierre sonneraient le glas pendant que, ailleurs, les fidĂšles musulmans rompraient leur jeĂ»ne Ă  l’iftar.
Les cardinaux, cloĂźtrĂ©s dans la chapelle Sixtine, auraient Ă  choisir un nouveau souverain pontife sous le regard d’un monde dĂ©jĂ  saturĂ© d’images et de symboles.
Les chrĂ©tiens, en deuil, pourraient chercher un sens Ă  cette coĂŻncidence, certains y voyant un message divin, d’autres une simple ironie du sort.

Une onde de choc dans le monde musulman

Du cÎté du Ramadan, le rythme ne faiblirait pas.
Les priĂšres de Tarawih rĂ©sonneraient dans les mosquĂ©es du Caire Ă  Jakarta, mais les rĂ©seaux sociaux, eux, s’embraseraient.
Entre hommages sincÚres et récupérations douteuses, la mort du Pape pendant ce mois sacré ferait jaser.

Des leaders religieux musulmans pourraient appeler Ă  l’unitĂ©, Ă  un dialogue interreligieux, tandis que d’autres, plus extrĂȘmes, y verraient un symbole Ă  exploiter.
Les prĂȘches du vendredi Ă©voqueraient peut-ĂȘtre la mortalitĂ©, ce fil rouge qui relie toutes les Ăąmes, qu’elles prient vers Rome ou La Mecque.

Deux mondes en miroir

Ce serait un spectacle Ă©trange : d’un cĂŽtĂ©, les fastes funĂšbres du Vatican, les messes solennelles, les foules en larmes ; de l’autre, les nuits vibrantes du Ramadan, les repas partagĂ©s, la ferveur des derniĂšres priĂšres avant l’AĂŻd.
Deux tempos, deux façons de vivre le sacrĂ©, et pourtant, une mĂȘme humanitĂ© confrontĂ©e Ă  l’inĂ©luctable.
Depuis quelques heures, les bulletins de santĂ© du Pape s’assombrissent, et le scĂ©nario devient plus tangible.

S’il venait Ă  partir entre le 28 fĂ©vrier et le 30 mars, ce serait un test grandeur nature pour la coexistence des foi.

Un révélateur brûlant

Et si cette hypothĂšse devenait rĂ©alitĂ© ? On verrait alors jusqu’oĂč les discours de paix tiennent face aux passions.

Les chaĂźnes d’info tourneraient en boucle, Ă  en faire oublier la fermeture de C8 ou la candidature de Cyril Hanouna aux prochaines Ă©lections,  les politiques joueraient les Ă©quilibristes, et les peuples, eux, montreraient leur vrai visage.

Entre tensions et gestes de fraternité, ce moment pourrait marquer les esprits durablement.
Car au fond, derriĂšre les dogmes et les rituels, c’est la mĂȘme question qui reste : que fait-on quand la mort frappe en plein cƓur de la vie ?


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