no mercy

Scandale autour du jeu vidéo No Mercy simulant inceste et viol : des appels au bannissement se multiplient

Choc ! Jeux Vidéo Scandales
Temps de lecture : 3 minutes

Un jeu vidéo controversé fait trembler Steam : No Mercy dans la tourmente

Un jeu qui choque par son contenu explicite

Le monde du jeu vidĂ©o est secouĂ© par une tempĂȘte nommĂ©e No Mercy, un titre qui a allumĂ© la mĂšche d’une controverse brĂ»lante.
Ce visual novel en 3D, développé par Zerat Games et disponible sur Steam depuis le 22 mars 2025, promet une plongée dans des thÚmes sombres et troublants.

Ce jeu contient des scĂšnes de sexe et de violence graphiques, un langage mature, de la nuditĂ©, ainsi que des reprĂ©sentations graphiques de rapports oraux, vaginaux et d’autres activitĂ©s sexuelles. Le contenu inclut l’inceste, le chantage, des rapports sexuels non consensuels inĂ©vitables, ainsi que l’utilisation de drogues, d’alcool et de cigarettes

prĂ©vient l’avertissement officiel du studio.

Et dire que j’ai eue des joueurs qui se plaignait que mon jeu Ă©tait ultra violent en voyant un bouc roter…(Je ne comprend rien Ă  ce monde…😁)

Une description qui, loin de passer inaperçue, a dĂ©clenchĂ© une vague d’indignation.
Ce n’est pas juste un jeu pour adultes, non.
No Mercy met en scĂšne un protagoniste qui, aprĂšs avoir dĂ©couvert l’infidĂ©litĂ© de sa mĂšre, choisit non pas de rĂ©parer sa famille, mais de la soumettre Ă  sa domination.

Les joueurs sont invités à dévoiler des secrets, manipuler et imposer leur volonté, dans une narration qui glorifie des dynamiques toxiques.
Ce genre de contenu, qui flirte avec des tabous et des violences, pose une question essentielle : jusqu’oĂč peut-on aller sous prĂ©texte de fiction ?

Steam sous pression : un retrait partiel

Face à la polémique, Steam a réagi, mais à moitié.
No Mercy a été désindexé des recherches au Canada, en Australie et au Royaume-Uni, rendant son accÚs plus difficile.

Pourtant,🔞 un lien direct permet toujours de l’acheter, comme si la plateforme jouait Ă  cache-cache avec ses responsabilitĂ©s.
Lors d’un test, il Ă©tait encore possible de se procurer le jeu depuis le Canada sans aucune entrave, malgrĂ© son classement 18+.
Ce flou laisse un goĂ»t amer : est-ce vraiment suffisant pour protĂ©ger les utilisateurs, notamment les plus jeunes, qui pourraient contourner les faibles barriĂšres d’ñge ?

Les voix s’élĂšvent contre la misogynie

La colĂšre ne vient pas de nulle part.
Dre Marie-Claire Isaaman, directrice de l’organisation Women in Games, a sonnĂ© l’alarme.

Nous appelons Valve Corporation, les propriĂ©taires de Steam, Ă  agir d’urgence. Ce jeu doit ĂȘtre retirĂ©. Des politiques de modĂ©ration de contenu plus strictes doivent ĂȘtre mises en place. Et une position de tolĂ©rance zĂ©ro envers la misogynie et la haine doit ĂȘtre clairement appliquĂ©e

a-t-elle dĂ©clarĂ©. Son message est clair : un jeu qui normalise la violence et l’oppression n’a pas sa place sur une plateforme aussi influente.
Au Royaume-Uni, la ministre Yvette Cooper a elle aussi haussé le ton, rappelant que «ce genre de contenu abominable est déjà illégal».

Elle pointe du doigt les failles des plateformes comme Steam, qui doivent assumer leur rĂŽle dans la rĂ©gulation des contenus qu’elles hĂ©bergent.
Avec la loi britannique sur la sécurité en ligne, les attentes sont élevées : les géants du numérique ne peuvent plus se contenter de demi-mesures.

Une communauté divisée

Sur Steam, No Mercy suscite des réactions contrastées. Avec 185 avis recensés, le jeu affiche une note «plutÎt positive».
Certains joueurs encensent le titre, parfois par pur esprit de provocation face Ă  la controverse.
D’autres, horrifiĂ©s, dĂ©noncent un «simulateur de viol» qui dĂ©passe toutes les limites Ă©thiques. Cette fracture reflĂšte un dĂ©bat plus large : la libertĂ© artistique doit-elle primer sur la responsabilitĂ© sociale ?

Quand un jeu glorifie des actes illégaux et moralement condamnables, peut-on encore parler de simple divertissement ?

Vers un changement systémique ?

Cette affaire dépasse le simple cadre de No Mercy.
Elle met en lumiĂšre les failles d’un Ă©cosystĂšme oĂč la modĂ©ration est souvent laxiste.
Steam, en tant que mastodonte du jeu vidĂ©o, a le pouvoir d’influencer des millions de joueurs. Laisser des contenus problĂ©matiques prospĂ©rer, mĂȘme dans une section rĂ©servĂ©e aux adultes, envoie un message ambigu. Les appels Ă  une rĂ©forme des politiques de Valve se multiplient, et cette fois, l’industrie tout entiĂšre est sous les projecteurs.

Le scandale No Mercy n’est pas juste une tempĂȘte dans un verre d’eau. Il nous force Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  ce que nous tolĂ©rons dans nos espaces numĂ©riques.
Entre libertĂ© d’expression et protection des publics, la ligne est fine, mais elle existe.

Et si cette controverse pouvait ĂȘtre le dĂ©clic pour des plateformes plus responsables ? L’avenir nous le dira.

Credit photo : Steam


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