Des alpagas en ehpad : une révolution douce pour les résidents
Vous devez savoir, si vous venez souvent me lire, que je suis un amoureux fou des bêtes, un défenseur acharné de leurs droits et de leur bien-être.
Dès qu’une initiative met les animaux à l’honneur, surtout si elle a du sens et une vraie utilité, je ne peux pas m’empêcher de vous en parler.
Et aujourd’hui, je vous embarque dans une histoire qui réchauffe l’âme, trouvée sur le site de France3 Région.
Une de ces petites révolutions tendres qui font du bien à tout le monde.
Direction Neuville-Saint-Rémy, où deux alpagas ont débarqué dans un Ehpad pour changer la vie des résidents.
Des camélidés au milieu des Edelweiss
Imaginez la scène : Sonic et Oslo, deux alpagas tout droit sortis des hauts plateaux péruviens, gambadent tranquillement sur la pelouse d’un Ehpad nommé Les Edelweiss.
Depuis le 3 avril 2025, ces boules de poils doux comme des rêves ont pris leurs quartiers parmi les 80 résidents.
Oh qu’ils sont beaux, qu’ils sont doux !
s’exclame Solange Dumont, une pensionnaire qui ne se lasse pas de les caresser.
Et elle n’est pas la seule. Ces bestioles, éduquées au licol par leur éleveur Didier Chatelin, sont des pros de l’interaction humaine.
Cris, gestes brusques ? Rien ne les perturbe.
Ils sont là pour apporter de la sérénité, et ça marche.
Une idée folle qui devient réalité
Tout part d’un coup de génie de Séréna Froment, la directrice de l’établissement.
Elle ne voulait pas juste une visite éclair d’alpagas, comme on en voit parfois, mais une vraie cohabitation.
Une première en France, selon Didier, qui gère un élevage de 40 têtes à Sommeron, dans l’Aisne.
Ils vivent dans un enclos de luxe, avec un parc où ils se baladent librement
assure-t-il.
Et pour que tout roule, trois salariés ont été formés : un peu de foin, de l’eau à volonté, et surtout, beaucoup d’observation. Les alpagas s’adaptent, les résidents jubilent.
Gérard Zemmes, 80 ans, n’en revient pas :
J’adore les bêtes, du moineau à l’éléphant ! J’ai toujours été attiré par les animaux, ils me font du bien.
Thérapie douce et tricot en bonus
Pourquoi des alpagas en Ehpad ? Parce que c’est une thérapie sans pilules, explique Séréna.
Les animaux sont calmes et doux, ça apaise tout le monde.
Les bienfaits sautent aux yeux : certains résidents, qui rechignent à bouger ou à suivre leur kiné, se lèvent d’un bond pour aller voir Sonic et Oslo.
Et ce n’est pas tout.
L’établissement a déjà ses ânes, chèvres, lapins et chats, avec des rituels comme celui des épluchures de légumes données aux bêtes le jeudi.
Beaucoup de résidents ont vécu dans des fermes, tous ces animaux leur rappelle leur vie d’avant
confie la directrice. Prochain rendez-vous ? Le 10 mai, pour la tonte des alpagas. La laine servira à une activité tricot. De la douceur jusqu’au bout des aiguilles.
Un souffle de vie dans les couloirs
Cette histoire, c’est plus qu’une anecdote mignonne.
C’est une leçon sur ce que les animaux peuvent offrir : du lien, de la joie, un peu de légèreté dans des journées parfois lourdes.
Les alpagas, avec leurs grands yeux et leur démarche nonchalante, redonnent le sourire à ceux qui en ont besoin.
Et nous, on se dit que le monde tournerait peut-être mieux si on laissait plus de place à ces initiatives qui réconcilient l’humain et l’animal.
Alors, bravo à Neuville-Saint-Rémy, et longue vie à Sonic et Oslo !