North Sentinel

Armé d’une canette de Coca Light, il débarque sur une île interdite pour rencontrer un peuple coupé du monde

Insolite Nature et Découverte Tourisme
Temps de lecture : 2 minutes

Un intrus sur North Sentinel : l’île où le temps s’est arrêté


Imaginez un type, Mykhailo Viktorovych Polyakov (à vos souhaits ! 😁), 24 ans, débarquant sur une plage sauvage avec une noix de coco sous le bras et une canette de Coca Light dans la main.
Pas pour un pique-nique improvisé, non, mais pour jouer les explorateurs intrépides sur North Sentinel, une île interdite perdue dans l’archipel d’Andaman-et-Nicobar.
Ce coin de paradis défendu, cerné de récifs et de mystères, abrite les Santinelles, une tribu qui vit comme il y a des millénaires, loin des smartphones et des influenceurs.
Et ce gars, un Américain un peu trop curieux, a décidé de s’y inviter.

Résultat ? La police indienne l’a cueilli comme une fleur fanée, direction la garde à vue.

Un sifflet pour charmer les Santinelles

Ce jeudi 3 avril 2025, les autorités ont mis la main sur cet aventurier qui n’en est pas à sa première folie.
Armé de son Coca Light et d’un culot XXL, il a sifflé au large pendant une heure – oui, sifflé, comme un gamin qui appelle son chien – pour attirer l’attention des habitants.

Puis, il a posé le pied sur le sable, cinq minutes chrono, juste le temps de déposer ses offrandes improbables, ramasser un peu de sable et filmer son exploit.
Un vrai touriste 2.0, version Indiana Jones du pauvre.
Sauf que là, pas de trésor à la clé, mais une cellule et un interrogatoire musclé de trois jours.

North Sentinel, l’île qui dit non

North Sentinel, c’est pas une destination pour Instagram.
Interdite à moins de cinq kilomètres, elle protège ses 150 âmes des microbes et des curieux.
Une forêt dense, des plages immaculées, des récifs qui jouent les gardiens : tout crie « dégage » aux intrus.

Et pourtant, Polyakov n’a pas capté le message. Déjà en octobre 2024, il avait tenté le coup en kayak gonflable – on imagine le tableau, un mec pagayant comme un forcené vers l’inconnu.
Puis en janvier, rebelote. Cette fois, il a poussé le bouchon un peu plus loin, et la police cherche maintenant ses complices, ceux qui ont osé l’aider à défier la loi indienne.

Une obsession qui sent le soufre

Pourquoi s’acharner sur North Sentinel ?
Peut-être parce que cette île, c’est un point d’interrogation géant.
On sait rien, ou presque.

Les Santinelles, ces ombres farouches, balancent des flèches aux imprudents depuis des siècles.
En 2018, un missionnaire, John Allen Chau, y a laissé sa peau, criblé sur la plage sans que personne ne bouge pour récupérer son corps.
Pas d’enquête, nada. La loi indienne dit stop, et les Santinelles disent non avec leurs arcs. Leur langue, leurs rites ?
Un mystère épais comme la jungle qui les cache.

Le Coca Light ne passera pas

Alors, ce Polyakov, héros ou tête brûlée ? Un peu des deux, sans doute.
Mais son Coca Light et sa noix de coco n’ont pas suffi à attendrir les gardiens de North Sentinel.

Pendant que lui croupit en garde à vue, l’île, elle, reste là, impassible, défiant le monde moderne avec une arrogance silencieuse. Une leçon, peut-être : certaines portes sont fermées pour une raison.


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