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Pourquoi oublie-t-on que l’Amérique n’est à 3,8 km de la Russie ?

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Temps de lecture : 3 minutes

On l’oublie assez souvent mais l’Amérique est effectivement qu’à 3,8 km de la Russie…


Toi, oui toi, derrière ton écran, as-tu déjà pris le temps de te pencher sur les bizarreries de notre planète ?
On te parle sans cesse des tensions entre l’Amérique et la Russie, de leurs querelles politiques, de leurs jeux de pouvoir qui font trembler le monde.

Mais savais-tu que ces deux colosses ne sont séparés que par… 3,8 kilomètres ?

C’est presque rien, une broutille, une distance que tu pourrais parcourir en marchant tranquillement pendant une demi-heure.
Et pourtant, on a tendance à oublier cette proximité entre l’Amérique et la Russie, comme si leurs divergences idéologiques effaçaient cette réalité géographique.

Viens, je t’emmène dans le détroit de Béring, là où les frontières jouent à cache-cache.

Un décor arctique à couper le souffle

Imagine-toi sur l’île de Diomède occidentale, côté américain.
Tu es en Alaska, le froid te mord les joues, et tu resserres ton écharpe pour te protéger du vent glacial.
Devant toi, l’horizon est un mélange de gris et de blanc, avec une mer agitée qui semble prête à tout engloutir.
Mais à seulement 3,8 kilomètres, tu peux presque deviner l’île de Diomède orientale, territoire russe.

Ces deux bouts de cailloux, perdus au milieu de nulle part, sont si proches qu’on pourrait presque tendre la main pour les toucher.
Et pourtant, ils appartiennent à deux mondes que tout oppose.

Entre eux, la ligne de changement de date trace une frontière invisible : quand il est lundi midi côté russe, il est dimanche midi côté américain.

Deux jours différents, séparés par une poignée de kilomètres. Si ça, ce n’est pas une claque géographique, je ne sais pas ce que c’est.

Pourquoi cette proximité entre l’Amérique et la Russie est-elle oubliée ?

Mais dis-moi, pourquoi est-ce qu’on oublie si facilement cette proximité entre l’Amérique et la Russie ? (Moi perso j’avais totalement zappé ça depuis des lustres ! 😁)
Peut-être parce qu’elle ne cadre pas avec l’image qu’on se fait de ces deux nations.

Toi, comme moi, on a grandi avec l’idée que l’Amérique et la Russie sont des ennemies jurées, séparées par des océans, des idéologies, des murs mentaux infranchissables.
Alors, apprendre qu’elles ne sont qu’à 3,8 kilomètres l’une de l’autre, ça dérange. Ça bouscule nos certitudes.
On préfère ignorer cette réalité, parce qu’elle nous force à regarder le monde autrement.

Ces 3,8 kilomètres, c’est presque rien à l’échelle de la planète, mais c’est un gouffre à l’échelle humaine.
Pas de pont, pas de ferry, pas d’échange. Juste un silence glacial, ponctué par le bruit des vagues et des bourrasques.

Une frontière qu’on pourrait traverser à pied

Et si je te disais que cette proximité entre l’Amérique et la Russie est encore plus folle que tu ne le penses ?
En hiver, le détroit de Béring gèle parfois, et il est techniquement possible de marcher d’une île à l’autre. Oui, tu as bien entendu : marcher !
Bien sûr, c’est dangereux, illégal sans autorisation, et les conditions sont extrêmes, mais l’idée même qu’on puisse traverser cette frontière à pied est hallucinante.

Toi, qui as peut-être déjà marché 3,8 kilomètres pour aller chercher un café ou promener ton chien, imagines-tu faire ce trajet pour passer d’un pays à l’autre, d’un monde à un autre ?
C’est presque poétique, mais aussi terriblement frustrant.

Car cette proximité géographique n’a jamais rapproché les deux nations. Au contraire, elle semble accentuer leur éloignement.

Un symbole de nos propres fractures

Alors, pourquoi est-ce important de se souvenir de cette proximité entre l’Amérique et la Russie ?
Parce qu’elle nous rappelle que les frontières, aussi réelles soient-elles, sont avant tout des constructions humaines.

Ces 3,8 kilomètres sont un symbole : ils montrent à quel point on peut être proche et pourtant si loin.
Toi, qui lis ces lignes, peut-être que tu te sens parfois loin de quelqu’un qui est pourtant tout près de toi – un ami, un parent, un amour.

C’est un peu la même chose ici. Les États-Unis et la Russie partagent cette frontière minuscule, mais leurs différences creusent un fossé bien plus grand que ces quelques kilomètres d’eau glacée.

Et si on rêvait d’un pont ?

Et si on osait rêver un peu ? Imagine un monde où ces 3,8 kilomètres deviendraient un pont, un lieu de rencontre, un espace où les deux nations pourraient se parler, se comprendre, peut-être même se réconcilier.
Bien sûr, c’est utopique, mais c’est aussi une façon de se rappeler que la géographie, parfois, nous tend des perches qu’on refuse de saisir.
Toi, qui as peut-être des rêves un peu fous, des envies de rapprochement dans ta propre vie, prends ces 3,8 kilomètres comme une leçon : la distance, qu’elle soit physique ou émotionnelle, n’est jamais aussi grande qu’on le croit.


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