Un trajet infernal : un chauffeur de bus déraille et menace des écoliers avant l’asile
Il y a des jours où la réalité dépasse les pires scénarios d’horreur.
Vendredi 21 mars, des collégiens de Bourg-de-Péage, dans la Drôme, ont vécu un épisode de folie qui les a marqués au fer rouge.
Leur chauffeur de bus Citéa, d’habitude routinier, a pété un câble au volant, transformant un trajet banal en rodéo délirant.
Et le pire ? Il a balancé des menaces crues aux gamins terrifiés, genre « Je vais vous n***er vos mères ».
Un truc à vous glacer le sang, qui pose une question : jusqu’où notre société dégringole-t-elle ?
Un matin qui vire au chaos
Tout commence comme d’habitude pour ces ados qui montent dans leur bus scolaire à Bourg-de-Péage.
Mais ce jour-là, le type derrière le volant n’est plus le même.
Abdeloihab, un père qui a vu la scène, raconte :
Il a commencé à faire du rallye, à faire deux trois tours de rond-point. Les enfants étaient tétanisés, il leur a dit « fermez vos gueules, restez assis. Vous ne sortez pas du bus sinon je vais vous n***er vos mères ! »Pour moi c’est une séquestration ».
Vitesse folle, arrêts zappés : les gosses sont prisonniers d’un chauffeur en plein épisode de folie.
Une évasion désespérée
Pas de blessés, par miracle. Le gars fonce, ignore les arrêts de Bourg-de-Péage, mais les collégiens ne se laissent pas faire.
Paniqués, certains décompressent les portes pour sauter hors du bus, stoppant net le véhicule sur la chaussée.
Citéa, la compagnie, minimise :
Aucune alarme n’a été déclenchée sur ce car
disent-ils, ajoutant que les élèves ont fui par eux-mêmes.
Une excuse qui sonne creux face à cet épisode de folie qui aurait pu finir en carnage.
La colère des parents
Pour les familles de Bourg-de-Péage, c’est la goutte de trop.
Abdeloihab enrage :
C’est aberrant de les avoir laissé marcher plus de deux kilomètres en bord de route. Ça me choque que les policiers les aient laissé partir comme ça. Et Citéa nous dit de faire une réclamation, c’est inadmissible !
Son fils est rentré en larmes, traumatisé. Les parents veulent du concret : porter plainte, exiger des sanctions.
Citéa s’excuse mollement, qualifiant ça de « comportement incompréhensible et inacceptable », mais ça ne calme pas la tempête.
Sobre, mais dérangé
Une fois le bus immobilisé à Bourg-de-Péage, la police chope le chauffeur.
Direction l’hosto, escorté par des motards. Tests d’alcool, de drogue : rien, zéro substance.
Citéa le confirme :
Tous les autocars sont équipés d’un système d’éthylotest anti-démarrage
Sobre comme un chameau, et pourtant, ce type a vrillé.
Résultat ? On l’interne en psychiatrie. Son épisode de folie n’a rien à voir avec un joint ou une bouteille, mais avec un truc bien plus tordu dans sa tête.
Et après ?
Le collège de Bourg-de-Péage dégaine une cellule psychologique pour les gamins, encore secoués.
Quant au chauffeur, son sort reste en suspens. Sanction ou pas, ça viendra plus tard.
En attendant, cette histoire laisse un goût amer : des mômes terrorisés dans leur petite ville, des parents furax, et un système qui regarde ailleurs.
Un miroir un peu crade de notre époque, non ?