couloir de la mort

Une liberté tardive : innocenté après 46 ans d’enfer, il empoche 1,2 million d’euros

Choc ! Insolite
Temps de lecture : 2 minutes

Un destin brisé : libéré après 46 ans dans le couloir de la mort, il reçoit une fortune


C’est une histoire qui cogne fort, de celles qui vous laissent un goût amer dans la gorge.
Imaginez un gars, Iwao Hakamada, 89 ans aujourd’hui, qui a passé 46 ans dans le couloir de la mort au Japon, les menottes aux poignets et l’ombre de la potence au-dessus de la tête.
Accusé à tort d’un quadruple meurtre en 1968, il a vu sa vie s’effilocher derrière les barreaux, pendant que sa sœur, une guerrière infatigable, remuait ciel et terre pour prouver qu’il n’avait rien fait.

Et puis, miracle : en septembre dernier, la justice a fini par ouvrir les yeux.
Innocenté, libéré, et dédommagé à hauteur de 1,2 million d’euros.
Une somme rondelette, mais qui peut bien racheter un demi-siècle volé ?

Une sœur, un roc

Si Iwao respire l’air libre aujourd’hui, il le doit à elle.
Sa frangine n’a jamais lâché, pas une seconde. Pendant que lui croupissait dans une cellule, elle frappait aux portes, hurlait son innocence dans un système qui préfère souvent fermer les yeux.
C’est grâce à ce combat acharné que le tribunal de Shizuoka a fini par plier.

Le demandeur se verra accorder 217 362 500 yens

a lâché un porte-parole, comme si ces chiffres pouvaient effacer les cicatrices.
Une victoire, oui, mais à quel prix ?

Des années volées

Revenons en arrière. 1968, Iwao est condamné à mort.
On l’accuse d’avoir massacré quatre personnes, et il clame son innocence dès le premier jour.
Rien n’y fait. Il plonge dans le couloir de la mort, cet endroit où le temps s’étire jusqu’à l’absurde, où chaque seconde pèse une tonne. Pendant 46 ans, il attend, survit, s’accroche.
À 89 ans, quand il sort enfin, il est cassé, usé, un vieillard marqué par des décennies d’injustice. Mais il est libre.

Preuves truquées, vérité révélée

Le dernier procès a tout renversé. Les juges ont admis ce que beaucoup soupçonnaient : des preuves bidonnées, des interrogatoires qui sentaient la torture. « Fabriquées » et « inhumains », les mots claquent dans la salle d’audience.
Une honte pour le système judiciaire japonais, qui a dû courber l’échine et reconnaître ses fautes.
Iwao n’est pas un cas isolé : il est le cinquième à être blanchi après un tel calvaire dans l’histoire du pays.
Cinq vies brisées, cinq excuses tardives.

Et maintenant ?

Avec 1,2 million d’euros en poche, Iwao pourrait se payer une fin de vie douce.
Mais à 89 ans, après un tel parcours, l’argent ne rachète ni la jeunesse ni les rêves écrasés.
Son corps est faible, son esprit marqué. Pourtant, il est là, debout, un symbole malgré lui.
Cette somme, c’est une réparation, pas une consolation. Quant à sa sœur, elle peut enfin souffler. Leur bataille a payé, mais le goût de la victoire reste teinté de cendres.


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