Le grand bal du changement d’heure : qu’est-ce qu’on fait exactement ?

Ce soir, samedi 29 mars 2025, on y passe : le changement d’heure.
À 2 heures du matin, bim, on avance les aiguilles d’une heure pour atterrir directement à 3 heures.
Oui, vous avez bien lu, on perd une heure de sommeil, comme un petit larcin nocturne orchestré par le temps lui-même.

C’est le passage à l’heure d’été, une vieille tradition qui revient tous les ans comme un rituel dont on ne sait plus trop s’il nous enchante ou nous agace.
Concrètement, ça veut dire que demain, le soleil se lèvera plus tard et se couchera plus tard aussi.
On gagne en lumière le soir, mais on trinque un peu au réveil.

Un petit chaos dans le corps et l’âme

Ce changement d’heure, c’est pas juste une histoire d’horloge.
Ça secoue l’organisme, mine de rien.
Les scientifiques appellent ça une mini-désynchronisation de notre rythme circadien, ce métronome interne qui aime bien ses petites habitudes.
Résultat ? Fatigue, irritabilité, un moral qui fait du yoyo pendant quelques jours, voire une semaine pour les plus sensibles.
Les mômes qui pleurent à 6h au lieu de 7h, le café qui semble moins efficace, et cette impression d’être un zombie en décalé.

Des études montrent même une hausse des accidents de la route et des crises cardiaques dans les jours qui suivent.
Rien de dramatique, mais assez pour qu’on se demande pourquoi on s’inflige ça.

Et la prochaine fois, c’est quand ?

Pas de répit éternel, hélas.
Le prochain changement d’heure aura lieu dans quelques mois, fin octobre 2025, quand on repassera à l’heure d’hiver.
Là, on reculera les montres d’une heure, histoire de récupérer ce qu’on perd ce soir – ou presque.
Ce va-et-vient dure depuis des décennies, même si des voix s’élèvent pour arrêter ce manège.

L’Union européenne a bien évoqué la fin de cette pratique, mais on attend toujours le grand final.
D’ici là, on continue de jouer avec le temps comme des apprenants sorciers un peu maladroits.

Un débat qui traîne et une lumière au bout

À quoi ça sert, au fond, ce changement d’heure ?
À l’origine, l’idée était d’économiser de l’énergie en profitant mieux de la lumière naturelle.
Mais aujourd’hui, les économies sont minces, et les désagréments pèsent lourd.
Certains adorent ces soirées rallongées, d’autres pestent contre les matins trop sombres.

Si vous voulez en savoir plus sur le calendrier de cette danse temporelle, j’ai déjà tout expliqué dans un autre article, ici.

Alors, ce soir, avancez vos montres, râlez un coup si ça vous chante, et préparez-vous à ce petit décalage qui nous rappelle qu’on ne maîtrise pas tout – pas même une heure.