🧜♀️Mermaiding : plongez dans l’univers féerique de la nage sirène
Imaginez-vous glisser dans l’eau, les jambes emprisonnées dans une queue de sirène scintillante, ondulant comme une créature tout droit sortie d’un conte.
Non, ce n’est pas un délire de gosse ou une hallucination après trop de mojitos au bord de la piscine.
C’est le mermaiding, une pratique qui mélange sport, art et une bonne dose de rêve éveillé. Venue des États-Unis, cette tendance a débarqué en France pour transformer les bassins en royaumes aquatiques où tout le monde peut jouer les Ariel ou les Triton.
Mais alors, c’est quoi exactement ce truc avec une queue de sirène que j’ai découvert personnellement via une des candidates de la dernière saison de Koh Lanta ?
On plonge ensemble dans le grand bleu pour tout décrypter.
Le mermaiding, ou l’art de nager comme une légende
Le mermaiding, c’est avant tout une histoire de costume.
Vous enfilez une queue de sirène – souvent en tissu ou en silicone pour les pros – équipée d’une monopalme, et hop, vous voilà propulsé dans l’eau avec une grâce qui ferait pâlir un dauphin.
Pas juste un déguisement pour faire joli sur Instagram, non, c’est une vraie discipline qui demande du souffle, des abdos en béton et une maîtrise de l’ondulation.
Née au début du XXe siècle dans les spectacles aquatiques américains, elle explose dans les années 2010 grâce à Internet et à des pionnières comme Hannah Mermaid ou, chez nous, Claire la Sirène, qui en a fait son métier dès 2011.
Aujourd’hui, le mermaiding oscille entre loisir féerique et sport reconnu, avec même des championnats mondiaux.
Oui, vous avez bien lu : des médailles pour nager avec une queue de sirène !
Un sport qui muscle le corps et l’imaginaire
Ne vous laissez pas berner par l’aspect « cute » de la chose.
Le mermaiding, c’est du sérieux. Nager avec une queue de sirène sollicite tout le corps : les jambes fusionnées dans la monopalme travaillent en tandem, les abdos se contractent pour onduler, et le souffle s’affine avec des bases d’apnée.
C’est un mix de natation synchronisée et de fitness aquatique, mais avec une vibe nettement plus magique.
Les adeptes, souvent des femmes mais aussi des hommes (les « tritons »), y voient une manière de se sculpter tout en s’évadant.
Et pour les mômes dès 7-8 ans, c’est un moyen ludique de dompter l’eau.
Attention quand même : certaines piscines l’interdisent à cause des risques de noyade si on maîtrise mal la bête.
Queue de sirène : l’accessoire star du mermaiding
Parlons matos. La queue de sirène, c’est le cœur du mermaiding.
En tissu pour les débutants (léger, abordable, autour de 100 €), ou en silicone pour les pros (lourd, réaliste, jusqu’à 400 €), elle transforme vos gambettes en un outil de propulsion aquatique.
Mais pas question de plonger sans prépa : il faut être à l’aise dans l’eau, savoir nager, et idéalement prendre des cours pour éviter de boire la tasse.
En France, des écoles comme celle de Julia Sardella, ex-championne de synchro, ont fleuri depuis 2014.
Et si vous voulez pousser le vice, ajoutez des figures sous l’eau ou une séance photo pour immortaliser votre vibe de créature mythique.
Pourquoi ça cartonne ?
Le mermaiding, c’est plus qu’un sport ou un hobby. C’est une bulle de liberté, un retour à l’enfance où on rêvait de vivre sous l’océan.
Entre les influenceurs TikTok comme Grace Page et les spectacles façon Weeki Wachee Springs, cette pratique surfe sur notre besoin d’évasion.
Alors, prêt à troquer vos baskets pour une queue de sirène et plonger dans ce monde aquatique ?
Laissez-vous tenter, l’eau est bonne.
