dinosaures non aviaires

Que serait le monde si les dinosaures n’avaient pas disparu ?

Animaux Histoire Nature et Découverte Vie & Société
Temps de lecture : 3 minutes

🩖🩕Et si les dinosaures avaient esquivĂ© l’astĂ©roĂŻde fatal ?


Il y a 66 millions d’annĂ©es, la Terre Ă©tait un terrain de jeu gĂ©ant pour des bestioles Ă  plumes, Ă  griffes et Ă  dents longues comme des couteaux.
Puis, bim, un caillou cosmique de 15 kilomĂštres de diamĂštre a dĂ©cidĂ© de jouer les trouble-fĂȘte en s’écrasant lĂ  oĂč se trouve aujourd’hui le Mexique.

RĂ©sultat ? Tsunamis dĂ©chaĂźnĂ©s, forĂȘts en feu, pluies acides et un ciel noirci par des tonnes de dĂ©bris.
En quelques mois, 75 % des espÚces, dont les dinosaures non aviaires, ont tiré leur révérence.
« Non aviaires » fait rĂ©fĂ©rence ici aux dinosaures qui ne sont pas des oiseaux ou leurs ancĂȘtres directs. Dans le contexte scientifique, les dinosaures se divisent en deux groupes : les dinosaures « aviaires » (ceux qui ont Ă©voluĂ© vers les oiseaux modernes, comme certains thĂ©ropodes Ă  plumes) et les « non aviaires » (tous les autres, comme le T-Rex, les tricĂ©ratops ou les sauropodes, qui se sont Ă©teints).

Mais imagine une seconde que cet astéroïde ait raté sa cible.
Que serait devenue notre planĂšte ? Les tyrannosaures seraient-ils toujours les rois, ou auraient-ils fini par nous piquer nos jobs ?

Le jour oĂč tout a basculĂ© (ou pas)

Retour en arriĂšre, il y a 66 millions d’annĂ©es de cela : les dinosaures dominaient depuis 165 millions d’annĂ©es.
Des géants comme le T-Rex ou des malins à plumes comme les vélociraptors faisaient la loi.
Un astĂ©roĂŻde d’environ 15 kilomĂštres de diamĂštre s’est alors Ă©crasĂ© sur notre planĂšte, Ă©radiquant ces pauvres bestioles qui n’avaient rien demandĂ©.

Mais si ce bolide spatial avait frÎlé la Terre sans la toucher ?
Pas de chaos, pas d’hiver nuclĂ©aire, juste les dinosaures qui continuent leur vie peinarde.
La question qui brûle : auraient-ils tenu le coup face aux défis à venir ?

Des dinos face aux glaces

Sans cet impact, les dinosaures non aviaires auraient dĂ» affronter les pĂ©riodes glaciaires qui ont suivi. Certains, comme les petits thĂ©ropodes Ă  plumes, avaient dĂ©jĂ  des atouts : isolation thermique, agilitĂ©, peut-ĂȘtre mĂȘme un cerveau un peu plus affĂ»tĂ©.
Les gros costauds, genre tricĂ©ratops ou diplodocus, auraient peut-ĂȘtre galĂ©rĂ© avec le froid et la rarĂ©faction des plantes. Mais les malins, eux, auraient pu s’adapter, migrer, survivre. On imagine des troupeaux de dinos emmitouflĂ©s dans leurs plumes, bravant la neige.
Pas si bĂȘte, non ?

Une Ă©volution vers l’intelligence ?

Et si ces survivants avaient poussé le bouchon plus loin ?
Les paléontologues adorent spéculer là-dessus.
Prenons les troodontidés, ces petits futés avec des cerveaux bien développés pour leur époque.
Sans l’astĂ©roĂŻde, ils auraient pu Ă©voluer vers encore plus de jugeote.

Des dinosaures bipĂšdes, sociaux, capables de chasser en Ă©quipe ou mĂȘme de bricoler des outils rudimentaires ?
Pourquoi pas ! On parle pas de T-Rex en costard cravate, mais d’espĂšces qui auraient pu rivaliser avec nos ancĂȘtres primates.
Le rĂšgne des dinosaures non aviaires aurait-il accouchĂ© d’une civilisation reptilienne ?

Et nous dans tout ça ?

Si les dinosaures avaient survĂ©cu, l’histoire des mammifĂšres – et donc la nĂŽtre – aurait pris un sacrĂ© coup dans l’aile.
AprĂšs l’impact, les petits rongeurs planquĂ©s sous terre ont profitĂ© du vide pour prospĂ©rer, menant jusqu’à Homo sapiens.

Mais avec des dinos toujours dans la course, ces mammifĂšres auraient peut-ĂȘtre restĂ© des amuse-gueules.
Pas de singes, pas d’humains, juste des lĂ©zards gĂ©ants qui continuent Ă  faire trembler la terre.
Ou alors, coexistence tendue : imagine des villages humains cernés de dinosaures curieux.

Un monde dino-compatible ?

Sans cet astéroïde, la planÚte aurait pu rester un Jurassic Park grandeur nature.
Les dinosaures non aviaires auraient continuĂ© Ă  Ă©voluer, peut-ĂȘtre jusqu’à des formes qu’on peine Ă  imaginer.
Des herbivores gĂ©ants sculptant les paysages, des prĂ©dateurs rusĂ©s rĂ©gnant sur les forĂȘts.

Nous ? On serait peut-ĂȘtre pas lĂ  pour en parler. Ou alors, on partagerait le monde avec eux, un Ɠil sur nos lances, un autre sur leurs griffes.
Une chose est sĂ»re : sans ce caillou, l’histoire aurait eu une tout autre gueule.


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