🐺Truc de wouf : Un chacal doré en Normandie ! Mais d’où sort cet intrus sauvage ?
Vous pensiez que la Normandie, c’était juste des vaches, des pommiers et des plages battues par le vent ?
Détrompez-vous.
La semaine dernière, un chacal doré, cousin sauvage du loup et du chien, a pointé son museau dans la réserve naturelle de l’estuaire de la Seine, en Seine-Maritime.
Oui, vous avez bien lu : un chacal, là, au milieu des marais et des promeneuses ébahies qui l’ont chopé en photo pas une, mais deux fois.
L’Office français de la biodiversité a validé l’info, et la réserve a lâché le scoop sur Facebook : c’est une première dans la région.
Alors, accrochez-vous, on plonge dans cette histoire qui secoue la faune locale.

Une bête qui vient de loin
Le chacal doré, c’est pas le genre d’animal qu’on croise en buvant un cidre au coin du feu.
Originaire d’Asie, ce canidé a déjà posé ses pattes dans le sud-est de l’Europe depuis belle lurette.
En France, on l’avait repéré dans les Alpes en 2017, mais en Normandie ? C’est du jamais-vu.
Les deux promeneuses qui l’ont immortalisé n’en croyaient pas leurs yeux, et pour cause : ce prédateur discret, mi-loup mi-charognard, n’a rien à faire dans le coin, en théorie.
Pourtant, il est là, à rôder dans l’estuaire, et il pose des questions.
Un squatteur qui dérange
Ce chacal doré, il est pas du genre à faire copain-copain avec tout le monde.
Généraliste dans l’âme, il bouffe à peu près tout ce qui passe – proies vivantes ou carcasses abandonnées – et squatte une niche écologique pas loin de celle du renard.
Du coup, les spécialistes se grattent la tête : va-t-il piquer la place de notre rouquin national ?
La réserve naturelle prévient direct : « Il n’est pas chassable, ni piégeable », et surtout, ne vous amusez pas à jouer les paparazzis trop près.
Parce que oui, il a beau ressembler à un gros chien errant, c’est un sauvage, un vrai.

Pourquoi la Normandie, pourquoi maintenant ?
Alors, comment ce chacal doré a-t-il atterri là ?
Les experts parlent de corridors écologiques, ces autoroutes vertes que la faune emprunte pour coloniser de nouveaux territoires.
Avec le réchauffement climatique et les bouleversements des écosystèmes, les bestioles bougent, s’adaptent, squattent là où on ne les attend pas.
Le loup revient dans l’Ouest, le lynx traîne dans les Vosges, et maintenant, voilà le chacal qui joue les pionniers en Normandie.
C’est pas juste une anecdote sympa pour briller au bistrot, c’est le signe que la nature reprend ses droits, et pas qu’un peu.
Et après, quoi ?
Cette apparition, c’est une petite bombe dans le monde de la biodiversité.
Les équipes de la réserve sont sur le pont pour surveiller ce visiteur surprise.
Est-ce un solitaire en balade ou le début d’une vraie invasion ? Personne ne le sait encore.
En attendant, les Normands peuvent se vanter d’avoir un nouveau voisin, pas franchement prévu au programme.
Le chacal doré n’a pas fini de faire jaser, et quelque chose nous dit que les promeneurs du coin vont scruter les buissons avec un peu plus d’attention.
La Normandie, terre d’accueil ? Faut croire que oui. 😁