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Et si le 21 mars était le grand bazar des causes mondiales ?

On est le 21 mars 2025, et si vous pensiez que cette journée allait se concentrer sur un truc précis, détrompez-vous.
Aujourd’hui, c’est le grand bal des journées internationales, un festival où sept causes se disputent la lumière comme des divas sur un podium saturé.

Trois mondiales, trois internationales, une européenne : un vrai patchwork qui sent le chaos organisé.
Poésie, marionnettes, discrimination raciale, forêts, bureaux rangés, musique ancienne, trisomie 21, Nowruz…

On classe, on décortique, et on se demande : c’est quoi, ce délire ?

Les sept prétendantes au trône du 21 mars

Commençons par les trois journées mondiales : la Poésie (merci l’UNESCO, 1999), la Marionnette (poussée par l’UNIMA, un club d’amoureux des pantins), et la Trisomie 21 (bénite par l’ONU en 2011).
Ensuite, les trois journées internationales : l’Élimination de la discrimination raciale (ONU, 1966), les Forêts (ONU, 2012), et Nowruz (ONU, 2010), ce nouvel an persan qui fleure bon les traditions.
Enfin, la petite européenne : la Musique ancienne, un caprice régional porté par des baroques en perruque.
Sans oublier la Mondiale du rangement de bureaux, qui sent plus le coup de com d’un fabricant de Post-it qu’une vraie croisade.

Sept en une journée, sérieux ? On dirait un buffet à volonté où tout le monde se sert sans savoir qui paye.

La plus officielle : la discrimination raciale sort du lot

Alors, qui porte la couronne ?
Sans hésiter, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
Pourquoi ? Parce que l’ONU, cette grosse machine de 193 pays, l’a gravée dans le marbre dès 1966 pour rappeler le sang versé à Sharpeville en 1960.
Soixante-neuf morts pour avoir dit non à l’apartheid, ça pèse plus lourd qu’un poème ou une marionnette, désolé.

L’UNESCO et ses vers libres, l’UNIMA et ses ficelles, même l’ONU avec ses forêts ou Nowruz, ça reste en dessous.
La lutte contre le racisme, c’est universel, brûlant, ancré dans les droits humains.
En 2025, avec les tensions qui crépitent partout, elle a une résonance que les autres n’égalent pas.
Les chiffres parlent : #FightRacism cartonne sur X, les États s’agitent, les ONG en font leur fer de lance.

C’est la reine du jour, point barre.

Sept en un : logique ou overdose ?

Mais attends, sept journées internationales en 24 heures, c’est pas censé être un peu… too much ?
À la base, une journée dédiée, c’est une loupe sur une cause, un spot pour qu’on se concentre, qu’on agisse.
Là, on dirait un zapping télé où tout se mélange et rien ne marque.
La Trisomie 21 mérite ses chaussettes dépareillées, les forêts leurs arbres plantés, mais noyées dans ce bordel, elles perdent leur souffle.
L’ONU, qui pilote trois d’entre elles, pourrait trier, non ?

Pourquoi empiler comme un gamin qui surcharge son assiette ?
Peut-être parce que le 21 mars, début du printemps, sent la renaissance, l’élan. Ou juste parce que personne n’ose dire stop à ce calendrier qui déborde.

Un joyeux bordel qui pose question

Alors, ce 21 mars, on fait quoi ?
On écrit un poème sur une marionnette qui range son bureau en écoutant du luth, tout en plantant un arbre pour Nowruz et en luttant contre le racisme ?
Le concept de journée internationale voulait nous fédérer, mais là, on frôle l’indigestion.
La discrimination raciale l’emporte par son poids historique et sa portée, mais les autres ?
Elles se battent pour un coin d’attention dans une arène surpeuplée.

Logique ou pas, c’est le monde d’aujourd’hui : trop de causes, pas assez de focus. Et pendant qu’on trie, le calendrier, lui, s’en fout : demain, il remet ça.