Et si vous laissiez un chevreau entrer dans votre vie ?

Animaux Insolite Nature et Découverte
Temps de lecture : 2 minutes

Imaginez un instant : un chevreau, frĂȘle silhouette aux yeux curieux, gambadant dans votre jardin…


Pas n’importe quel chevreau, non, mais un rescapĂ© d’une race en sursis, un de ces petits hĂ©ros rustiques qu’une Ă©leveuse du Morbihan tente de sauver de l’ombre froide de l’abattoir.
À Pluvigner, Elodie Desmas, bergùre d’un nouveau genre, tend la main à ceux qui ont de l’espace et un peu d’ñme.

« Les frais d’adoption s’élĂšvent Ă  80 euros pour un mĂąle, 110 euros pour une femelle« , annonce-t-elle, comme une invitation Ă  rejoindre une cause qui dĂ©passe la simple transaction.

Une quĂȘte Ă©thique au cƓur de la chĂšvrerie

Élodie n’est pas qu’une Ă©leveuse ; elle est une gardienne de mĂ©moire.
Avec ses 61 chĂšvres des fossĂ©s, elle porte un flambeau fragile : celui d’une race qui ne compte plus que 2000 Ăąmes en France.

Depuis 2022, elle Ă©lĂšve ses bĂȘtes sur paille, sous le regard tendre des mĂšres, refusant le destin brutal qui guette trop souvent les chevreaux.
« C’est un choix Ă©thique », confie-t-elle, un biberon Ă  la main, tandis qu’un petit tĂšte avec aviditĂ©.

Elle rĂȘve de lactation longue, une pratique qui apaise les cycles, rĂ©duit les naissances et lisse le lait sur l’annĂ©e – une harmonie entre l’animal, l’homme et la terre.

La chÚvre des fossés : un trésor à préserver

La chĂšvre des fossĂ©s, c’est une survivante, une silhouette discrĂšte nĂ©e entre Loire et Seine, un vestige vivant des talus bretons.
Élodie le sait : chaque adoption est un pas contre l’oubli.

On n’est plus qu’à 2.000 chĂšvres des fossĂ©s en France, donc ça prend tout son sens de placer les chevreaux et de ne pas les envoyer Ă  l’abattoir.

Son Ă©levage, petit par la taille, grand par l’ambition, refuse la logique froide des chiffres. Ici, on ne sacrifie pas ; on sauve, on aime, on transmet.

Un compagnon rustique pour vos terres

Coquine, curieuse, docile, affectueuse : voilĂ  le portrait que dresse Élodie de ses protĂ©gĂ©es.
Des tondeuses vivantes, idéales pour qui possÚde un bout de friche ou un roncier à dompter.
Mille mÚtres carrés pour deux, une clÎture modeste, et le tour est joué.

Didier et Sandrine, un couple du FinistĂšre, l’ont bien compris : « Nous sommes dĂ©jĂ  propriĂ©taires de deux moutons d’Ouessant », racontent-ils, venus adopter un duo de chevreaux.
Plaisir et utilitĂ© se mĂȘlent dans ce pacte avec la nature.

L’adoption comme acte de cƓur

Jusqu’à fin avril, Élodie offre une centaine de ces petits miracles, Ă  biberonner ou dĂ©jĂ  sevrĂ©s.
Certains partent tĂŽt, crĂ©ant des liens uniques avec leurs nouveaux maĂźtres ; d’autres restent, gorgĂ©s du lait maternel, pour la beautĂ© du geste et la santĂ© de la race.

En trois ans, 150 d’entre eux ont trouvĂ© refuge en Bretagne, preuve que l’élan d’une femme peut rĂ©veiller une rĂ©gion.

Adopter, c’est plus qu’un choix : c’est une philosophie, une maniùre de dire non au gñchis et oui à la vie.

Envie d’adopter un petit chevreau et lui sauver la vie ? Contactez Elodie sur sa page Facebook !


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