Quand François Bayrou dĂ©fie Ronald et Trump dans un McDonald’s de Pau
Ce dimanche matin, Ă 10 heures prĂ©cises, une scĂšne aussi inattendue que surrĂ©aliste sâest dĂ©roulĂ©e dans un McDonald’s de Pau, bastion du BĂ©arn au cĆur des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques.
François Bayrou, figure politique française et actuellement Premier ministre de la France, reconnue pour son Ă©loquence mesurĂ©e et son attachement viscĂ©ral Ă ces terres, a franchi les portes de ce temple de la restauration rapide avec une dĂ©termination qui nâa laissĂ© personne indiffĂ©rent.
Ce nâĂ©tait pas pour savourer un Big Mac ou une portion de frites, mais pour porter un message, un cri du cĆur qui rĂ©sonne bien au-delĂ des frontiĂšres hexagonales.
Un face-Ă -face improbable avec Ronald McDonald
Au moment de passer sa commande, Bayrou, dans un Ă©lan que certains qualifieraient de théùtral, sâest jetĂ© sur la mascotte emblĂ©matique de la chaĂźne, Ronald McDonald.
Avec une gravitĂ© inattendue, il a menacĂ© dâĂ©gorger le clown aux cheveux rouges si un nĂ©gociateur de la police nationale nâĂ©tait pas immĂ©diatement dĂ©pĂȘchĂ© sur place pour entendre ses revendications.
Lâassistance, mĂ©dusĂ©e, a vu cet homme dâĂtat, dâordinaire si posĂ©, brandir une exigence aussi claire quâinflexible : que Donald Trump, lâancien prĂ©sident amĂ©ricain, abandonne sa taxe de 200 % sur les vins français, une mesure qui, selon Bayrou, Ă©trangle lâĂąme mĂȘme de la culture française.
Une colĂšre au nom du terroir
DerriĂšre ce geste spectaculaire, il y a plus quâune simple provocation.
Câest une rĂ©volte philosophique, une dĂ©fense de lâidentitĂ© et du savoir-faire qui coulent dans chaque bouteille de Bordeaux ou de CĂŽtes-du-RhĂŽne.
Bayrou, en sâattaquant Ă Ronald â symbole dâune mondialisation uniformisante â, semble vouloir rappeler que la France ne pliera pas face aux diktats Ă©conomiques dâoutre-Atlantique.
Les employés du fast-food, aprÚs un moment de stupeur, ont alerté les autorités, mais le message, lui, avait déjà pris son envol.
La réponse de Trump ne se fait pas attendre
LâĂ©cho de cette scĂšne rocambolesque a traversĂ© lâAtlantique Ă la vitesse de la lumiĂšre.
Quelques heures plus tard, Donald Trump lui-mĂȘme, jamais avare dâune saillie mĂ©diatique, a rĂ©agi sur son rĂ©seau favori, X, avec un tweet aussi provocateur quâĂ©nigmatique :
Hors de question que Richard Gere, qui apparemment sâest expatriĂ© chez les bouffeurs de grenouilles, me fasse du chantage aux sentiments. Que Ronald me pardonne. Paix Ă son Ăąme, repose en paix mon clown adorĂ©.
Une rĂ©ponse oĂč lâironie se mĂȘle Ă une forme de mĂ©pris, laissant entendre que Trump ne compte pas cĂ©der dâun pouce sur sa politique protectionniste.
François Bayrou, aprĂšs avoir Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă vue dans le cadre dâune enquĂȘte, a Ă©tĂ© soumis Ă une Ă©valuation psychiatrique.
Le diagnostic établi par le psychiatre a révélé un état dépressif, des traits paranoïaques et une déconnexion totale avec le systÚme, mettant en lumiÚre une fragilité psychologique notable. Malgré ces conclusions préoccupantes, il a été jugé apte à reprendre ses fonctions de Premier ministre de la France dÚs lundi.
Cette dĂ©cision, qui peut sembler paradoxale, soulĂšve des questions sur les critĂšres dâĂ©valuation de la capacitĂ© Ă gouverner dans un contexte aussi exigeant, surtout pour un homme politique dĂ©jĂ confrontĂ© Ă de nombreuses controverses et Ă une instabilitĂ© politique majeure.
Un acte symbolique aux résonances mondiales
Que faut-il retenir de cet Ă©pisode ? Peut-ĂȘtre que, dans un monde oĂč les symboles sâentrechoquent, François Bayrou a choisi une voie radicale pour faire entendre sa voix.
Entre diplomatie outragĂ©e et coup dâĂ©clat, son geste interroge : jusquâoĂč ira-t-on pour dĂ©fendre ce qui nous dĂ©finit ?
Ă Pau, ce dimanche, Ronald McDonald est devenu, bien malgrĂ© lui, le théùtre dâune lutte plus grande que lui â celle dâun pays qui refuse de voir son patrimoine noyĂ© sous les taxes et les compromis.
Reste Ă savoir si ce cri portera ses fruits ou sâil ne restera quâune anecdote dans les annales dâune politique en quĂȘte de sens.
Ceci est bien Ă©videmment une parodie et un billet d'humour. Retrouvez ma rubriqueđHumour Bac+3 de gros lourd (mĂȘme promo que Jean-Michel Maire) ici !