Peut-on voir quand même quelque chose de bon dans la LFI quand on est apolitique ?

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La France Insoumise : Républicains ou Funambules ?

Longtemps, j’ai vu La France Insoumise (LFI) comme un tableau brouillon, une toile chaotique où s’entremêlaient des couleurs criardes : un parti anti-flics, anarchiste à la sauce pro-chaos, teinté d’antisémitisme et drapé dans un drapeau pro-palestinien.
C’était l’image qui me sautait aux yeux depuis plusieurs années, nourrie par leurs coups de poing médiatiques, leurs provocations qui font plus de bruit que de sens.
Mélenchon voulant forcer le passage de son bureau obstrué par un policier en criant, avec l’air d’un possédé qui vient de se taper 24 épisodes de PatPatrouille de force, « la république c’est moi » n’arrange en rien la chose.

Mais aujourd’hui, j’ai décidé de gratter la surface, de plonger dans le fond de leurs idées.
Et si, derrière ce barnum tapageur, il y avait quelque chose à sauver ?
Quelque chose qui pourrait revaloriser et redresser notre France, ce pays qu’on aime autant qu’on le voit vaciller ?

Alors, prenons la loupe, avec l’élégance d’un dandy curieux et l’audace d’un esprit qui refuse les clichés.

Égalité : Le grand numéro des Robin des Bois

D’abord, y’a ce truc qui cogne : l’égalité. La LFI, c’est une clique qui veut renverser la table des privilèges.
Taxer les superprofits, ressusciter l’ISF, c’est leur manière de crier que la République, c’est pas un casino où seuls les gros poissons raflent la mise.
Ça sent le souffle de 1789, une France qui refuse de plier devant les rois de la finance.
Là-dedans, y’a une promesse républicaine qui vibre : une nation où les oubliés reprennent leur place, où la justice sociale redevient un étendard.

Ça, c’est du solide pour redresser le pays.

Fraternité : Le chant des oubliés

Ensuite, ils ont ce côté fraternel qui surprend.
Leur bataille pour les services publics – comme ce guichet physique voté en 2023 – parle à une France qu’on a laissée crever dans l’ombre : les villages sans gare, les cités sans toubibs.
Ils veulent recoller les morceaux d’un pays fracturé, remettre l’État au centre pour que personne ne soit largué.
C’est une République qui tend la main, une France valorisée par ses liens, pas par ses dividendes.

Ça donne envie d’y croire, au moins un peu.

Laïcité : Le pas de deux qui dérange

Mais tout n’est pas rose. Sur la laïcité, ce truc qui fait tenir notre maison commune, la LFI patine.
Leurs silences sur le communautarisme, leurs danses autour des sujets qui fâchent, ça sent le flou.
Redresser la France, c’est aussi planter le drapeau de la laïcité bien droit, pas le laisser vaciller au gré des vents.
Là, ils jouent les funambules, et ça fait tiquer. Une République forte, c’est pas une République qui louvoie.

Écosocialisme : Le rêve d’une France libre

Et puis, y’a leur carte écosocialiste : neutralité carbone en 2040, énergies vertes, un grand « non » aux barons du pétrole.
C’est une vision qui cogne, une France qui se libère des chaînes fossiles pour redevenir souveraine.

Une République qui regarde demain dans les yeux, qui valorise son audace face au monde.
Ça, c’est un bout de rêve qui pourrait redonner du souffle à notre pays, un truc qui dépasse les postures.

Les épines du barnum : Anti-flics, Chaos et Polémiques

Revenons aux ombres qui m’ont longtemps bloqué.
L’anti-flics ? Leurs sorties musclées contre la police, leurs appels à la désobéissance, ça pue l’anarchie mal digérée.
Pro-chaos ? Certainement puisque c’est un peu leur fond de commerce, leur fil d’Ariane pour choquer et faire parler d’eux…
Leurs happenings provocateurs, genre occupations ou blocages, font plus de vagues que de ponts.

Antisémitisme et pro-palestinien ? Les accusations pleuvent, alimentées par des ambiguïtés sur Israël-Palestine ou des soutiens maladroits à des causes clivantes.
Ces éclats ternissent leur image, éclipsent le fond.

Pourtant, en creusant, j’ai vu que tout n’est pas à jeter : l’égalité, la fraternité, l’écosocialisme, ça peut peut-être servir la France. Mais ils traînent ces boulets comme des chaînes.

Conclusion : Une évidence qui s’impose

Au final, la LFI, c’est un paradoxe sur pattes : un mélange de pépites républicaines et de cailloux qui font trébucher.
Pour revaloriser et redresser la France, on peut piocher dans leur besace – l’égalité qui cogne, la fraternité qui unit, la liberté verte qui inspire.

Mais leur barnum provocateur, leurs ambiguïtés, c’est du sable dans les engrenages.
La conclusion s’impose : ils ont du bon, oui, mais ils doivent lâcher les postures de saltimbanques pour jouer dans la cour des grands.

Alors, moi, vautré dans mon canapé, loin des fanfares et des étiquettes, je me suis posé une question qui cogne comme un riff mal accordé :

Est-ce qu’on peut choper un truc potable chez la LFI, même quand la politique te passe au-dessus comme un nuage de fumée ?

Et là, surprise, je me suis dit ouais, y’a du lourd à piquer dans leur sac.
Mais quel gâchis, nom de moi ! (je vous rappelle qu’on me surnomme Gros Jésus à cause de mon look)

Ces pépites françaises, elles se font bouffer par leur délire pro-palestinien, un barnum clivant qui les fait passer pour des agités du bocal, plus branchés sur les querelles d’ailleurs que sur le bitume d’ici.
La politique française ? Oubliée dans un coin, comme une vieille chanson qu’on ne joue plus.

Du coup ça me fait bien mal où je pense d’admettre que, dans ce parti que je détestais viscéralement jusqu’à aujourd’hui, j’ai trouvé quelques petites choses de bien.
Un peu comme une petite lumière dans les ténèbres ou comme une fleur magnifique jaillissant d’une bouse de vache.
Mais la France mérite mieux que des numéros de cirque ; elle mérite une République qui tient debout.

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