Et si Aphatie jouait tout simplement avec bluff au poker contre RTL et les auditeurs ?

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Aphatie et le grand théâtre de l’antenne : une stratégie masquée ?

Le rideau se lève sur un départ annoncé

Et si tout ceci n’était qu’une mise en scène savamment orchestrée ?
Jean-Michel Aphatie, figure bien connue des ondes et des plateaux, a claqué la porte de RTL avec une déclaration aussi ferme qu’un manifeste :

Je ne reviendrai pas.


Une décision prise après une mise en retrait d’une semaine, suite à ses propos controversés sur la colonisation française en Algérie.
Mais derrière ce geste théâtral, ne pourrait-on pas déceler une stratégie plus subtile ?
Un moyen de faire monter le buzz, de rester dans la lumière sans plier l’échine, tout en laissant la porte entrouverte à une éventuelle réconciliation ?

L’hypothèse mérite qu’on s’y attarde, comme on méditerait sur une partie d’échecs où chaque coup dissimule une intention.

Un poker médiatique où l’on ne couche pas ses cartes

Imaginons un instant qu’Aphatie ait choisi de ne pas se « coucher », au sens pokeristique du terme.
En refusant de revenir après une sanction qu’il juge injuste, il pourrait chercher à inverser la dynamique.
Rester absent, faire parler de lui, laisser les réseaux sociaux et les rédactions s’enflammer : ne serait-ce pas une manière de transformer une mise à l’écart en une victoire symbolique ?

Ses mots sur X, où il évoque une « punition » qu’il ne peut valider, sonnent comme un défi lancé à RTL.
Et si la station, sous la pression d’une opinion publique partagée ou d’un mea culpa interne, finissait par tendre une branche d’olivier sous forme d’excuses publiques ?

Aphatie pourrait alors revenir, non pas en vaincu, mais en homme de principe ayant tenu bon face à l’adversité.

RTL et le miroir des excuses : un scénario plausible ?

Mais RTL jouerait-elle ce jeu ?
La station, propriété du groupe Bertelsmann, a jusqu’ici gardé le silence, se contentant d’un « pas de commentaire » face à la décision d’Aphatie.
Pourtant, on pourrait imaginer qu’un tel geste – des excuses publiques – ne soit pas totalement exclu.

Après tout, la radio a déjà connu des polémiques et des retours en grâce.
Si le départ d’Aphatie faisait trop de bruit, si son absence pesait sur l’audience ou l’image de la matinale, RTL pourrait être tentée de faire machine arrière, offrant une porte de sortie honorable à son chroniqueur.

Ce serait alors une boucle bouclée, un retour au point de départ sous des airs de rédemption mutuelle.

Le buzz comme fil d’Ariane

Et si, au fond, tout ce tumulte n’était qu’un grand ballet médiatique ?
Les déclarations d’Aphatie sur X, relayées par une presse avide de rebondissements, les soutiens de figures comme Fabrice Arfi de Mediapart, les indignations d’une partie du public : tout cela ne nourrirait-il pas une mécanique bien huilée ?

Le buzz, cet élixir moderne, pourrait être l’objectif caché, permettant à Aphatie de rester au centre des débats sans jamais vraiment quitter la scène.

Un départ définitif ? Peut-être. Mais un retour triomphal après une pause stratégique ne serait pas non plus à exclure.
Car dans ce théâtre des ondes, les rideaux tombent rarement sans promesse d’un nouvel acte.

Un éternel retour au même ?

Alors, que faut-il en penser ?
Si cette hypothèse se confirmait, elle révélerait une fois de plus la puissance des jeux de pouvoir dans les médias.

Aphatie, en refusant de plier, pourrait bien avoir parié sur le temps et l’attention, attendant que RTL ou le public le rappelle.
Et si la station cédait, ne serions-nous pas face à une simple pirouette, un retour au statu quo sous des airs de révolution ?

Prochaine étape ? Si cela va dans mon sens, le post partagé sur X via le compte de Aphatie qui est affiché au début de cet article sera alors annoncé comme indisponible, puisqu’il aura été détruit par son auteur avant de revenir sur les ondes…donnant du crédit à ma théorie de cette buzzparty qui enfume tout le monde.

Le buzz, en somme, comme une spirale qui ramène toujours au point de départ, laissant le spectateur se demander si le drame valait vraiment la chandelle.

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