20 après 36 quai des Orfèvres, Bastion 36 débarque sur Netflix le 28 février

bastion 36
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Temps de lecture : 2 minutes

Je ne sais pas vous, mais moi je suis impatient de regarder ça dans quelques jours de mon salon…
Vingt ans.
Vingt longues années à scruter l’horizon du cinéma français, à guetter dans l’ombre des salles obscures un signe, une étincelle.
Et voilà qu’elle surgit, comme un flingue chargé dans une ruelle crasseuse : Bastion 36, la suite tant attendue de 36 Quai des Orfèvres, débarque enfin.
Pas sur grand écran, non, mais sur Netflix, dès le 28 février 2025.

Un choix qui sent la poudre et la modernité, pour un film qui promet de replonger dans les abysses d’un Paris poisseux, là où les flics et les voyous dansent un tango mortel.

Un héritage en clair-obscur

En 2004, Olivier Marchal lâchait 36 Quai des Orfèvres comme une grenade dégoupillée dans le paysage du cinéma hexagonal.
Un polar brut, taillé au couteau, porté par un duo magnétique : Daniel Auteuil et Gérard Depardieu, flics aux âmes usées, prêts à tout pour l’honneur ou la survie. Succès au box-office avec près de 2 millions de spectateurs, nominations aux César (huit, rien que ça), et le Prix Jacques Deray en poche, le film s’est gravé dans la mémoire collective comme une référence du genre.

Pas de statuette dorée, mais une aura intacte, celle d’un classique qui sent la sueur, le sang et le bitume mouillé.

Bastion 36 : l’ombre grandit

Que sait-on de Bastion 36 ? Pas grand-chose, et c’est tant mieux, mis à part cependant un pitch très rapide sur lequel je vais très vite revenir ci-dessous et un trailer alléchant…

L’univers sombre et tendu du premier opus sera là, c’est une certitude.
On imagine déjà les néons blafards, les bureaux enfumés, les regards qui tuent plus vite qu’une balle.
Marchal, maître des intrigues où la morale se noie dans le whisky, devrait signer un retour aux sources, une plongée encore plus profonde dans les entrailles d’une police rongée par ses démons.

Mais alors…qui reprendra le flambeau d’Auteuil et Depardieu ?
C’est sur la fiche du film sur Allociné que j’ai eue un peu plus d’informations à ce sujet, en plus du trailer.
On y cite donc Victor Belmondo, Tewfik Jallab, Yvan Attal


Synopsis sur Allociné

Paris, de nos jours. Antoine Cerda, commandant de police à la prestigieuse BRI est muté à la Brigade Anti Criminalité suite à une sanction de l’Inspection Générale.
Il tourne alors le dos à ses anciens compagnons d’armes et à son groupe, commandé par le charismatique Sami Belkaïm.
Treize mois plus tard, deux membres de son ancienne équipe sont abattus en moins de vingt-quatre heures.
Lorsqu’un troisième disparaît mystérieusement, Antoine Cerda décide de mener sa propre enquête.
Ses recherches vont le projeter en pleine guerre des polices et l’entraîner dans une terrible descente aux enfers.

Netflix, le nouveau quai des polars

Exit les salles, place au streaming.
Ce choix divise, comme une lame entre les puristes et les pragmatiques.
Mais au fond, quoi de plus logique pour un film qui veut capter l’époque ?

Netflix, c’est le terrain de jeu des nouveaux récits, là où les codes s’écrivent en direct.
Bastion 36 pourrait bien y trouver sa place, entre héritage du cinéma d’auteur et appétit vorace des abonnés pour les intrigues qui cognent.
Vingt ans après, le 36 revient, et il n’a pas pris une ride – juste quelques cicatrices de plus.

Alors, le 28 février, on se branche, on coupe la lumière, et on laisse Paris nous avaler.
Parce que Bastion 36, c’est plus qu’une suite : c’est une promesse tenue, un flingue posé sur la tempe du temps qui passe.

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